Maurice Schumann
Ce n’est pas au moment où Hitler impose à la France une législation raciste, contraire à toutes ses traditions nationales et solennellement condamnée par l’Église de Rome, qu’un doute quelconque peut voiler les intentions du personnage.
Les grotesques mascarades du culte néo-païen, l’adoration du soleil et des pierres noires, on a eu et on a tort d’en rire.
La vogue de la magie et des fables astrologiques dans l’entourage et jusque dans la maison de Hitler, on a eu et on a tort de les tourner en dérision.
La déification du Führer par les profiteurs de son régime et par lui-même pose un problème dont on ne se débarrasse pas par un éclat de rire.
D’abord elle oblige tous les croyants à livrer au faux dieu, à tout instant et dans tous les domaines, une guerre sans répit et sans merci.
Ensuite elle prouve que l’ordre nouveau dont parle Goebbels, c’est en réalité l’âge des cavernes.
Maurice Schumann né le 10 avril 1911 à Paris et mort le 9 février 1998 dans la même ville enterré à Asnelles en Normandie près de la plage où il débarqua en 1944 est un homme d'État journaliste et écrivain français
Il rejoint le général de Gaulle à Londres dès juin 1940
et devient le porte-parole de la
France libre
Il en est la voix sur
Radio Londres durant tout le conflit
À la fois fidèle gaulliste démocrate-chrétien et européen convaincu c'est un des fondateurs du Mouvement républicain populaire dont il est le premier président
Député du Nord pendant trente ans puis sénateur pendant quinze ans il est plusieurs fois nommé ministre d’État dans les gouvernements de Georges Pompidou et conclut son parcours gouvernemental comme ministre des Affaires Étrangères 1969-1973
Il est élu à l'Académie française en 1974
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