une poésie consacrée
on
ne peut pas lire ses
poèmes
en
méconnaissant
sa vocation religieuse
ce serait
comme
lire Péguy en faisant fi
de son catholicisme
elle
accomplit son œuvre de poésie comme
elle célébrerait
une cérémonie religieuse
écrire relève de l’observance
d’
un rituel sacré
et
détient
une véritable
dimension sacerdotale
ses poèmes
tout dévoués au culte de la divine Aphrodite
sont
à la lettre comme dans l’esprit
des poèmes consacrés
Aphrodite..
doux-parleurs A[mours]../ lancerait..
elle qui garde.. assise.. fleurit..
perles de rosée
être
poétesse et prêtresse
d’Aphrodite relève d’un seul et même engagement
d’où les équivalences
suivantes
servir
la beauté c’est servir
le divin
servir
la poésie c’est servir
Aphrodite
comme la déesse
elle
collecte les perles
de rosée
elle est une gardienne
hautement responsable des trésors
que sa vie sur terre lui permet de trouver
Un vrai rival
Des dieux
L’homme qui peut
Rester assis
Près de toi
Bercé de la
Douceur sans nom
De ta voix
Tu parles
Il écoute
Les notes de
Ton rire et moi
Dans ma poitrine
Cœur stupide
Je t’aperçois
En un instant
Il n’y a plus
Un seul son
Un seul
Dans ma bouche
Et tout à coup
Langue rompue
Le feu court
Fin sous ma peau
Mes pauvres yeux
Ne voient plus
L’oreille
Me bourdonne
Ode dans la traduction
de M. Jérôme Vérain éd. Clancier-Guénaud
coll Archipels Paris
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