je serpente et sillonne
foulant l'herbe humide en corps 6
influençant
sans influer
pour choper ce que tu vises
calthas des marais
groseilliers dorés
tout au bout depuis depuis
réglisse raisin d'ours
le lamier clochant
dans ce pré flétri
pour bander le sol rompu
un tronc aux milles cernes à la cime effrayée
sève fine
fibre haute
pas ici là-bas là-bas pour tenir
superbe grume écorce annelée et chatoyante
jusqu'à l'amnistie fiscale
les chemins soyeux
en oiseaux posés je suis toute voix
tabourets des champs
la graine se cherche
par vol de corbeaux
bonducs
phacélies euphorbes actées à grappes
amélanchiers à feuilles d'aulne
éthéré tandis que sa fin approche
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