steppe
est
un
creuset
de la vision
sa monotonie dégrise
sa vastitude
évide
l’archet
vif et sifflant
du mental trouve là
en s’étirant
la longue
note sourde du diminuendo
steppique
c’est
un paysage
presque sans paysage
une ténuité
du visible qui n’atténue pas
l’acuité du regard mais
au contraire
l’intensifie secrètement
tractatus solitarius Pierre Cendors
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