donne nom
corps et métamorphoses
révérence
à ce qui dépasse le verbe
ne pas jamais
être statique ou rien
l’avant-garde
s’écrit avec de la terre
meurt par le feu
ne s’efface pas derrière les lignes
la dynamique
s’impose comme essence
pour que la littérature
poésie se torde à nouveau
la littérature poésie n’a pas de papiers
la littérature poésie étrangère à toute cité
la littérature poésie jette du réseau et ses entrecroisements
en le réseau
la littérature poésie
a
une
écriture
de flammes
un réseau
dialectique et harmonieux
ouvert à la parallaxe
la littérature poésie y fuse
point de mire
la littérature poésie aveugle
voit
le contresens
s’habille d’obscur parmi
le jour
morne l’érudition
lorsqu’elle ne devient pas sa propre
lumière
au cœur
de son signe
la lettre scrute en silence
la parole s’avance
ne se précipite
pas
la lenteur
a bonne allure
*
corps
pris aussi bien dans sa masse
que dans ses multiples
failles
un jour
on s'arrête saisi par
la foison des
pistes
percevoir
dans l'obscurité du présent
cette lumière
qui cherche à nous rejoindre
c'est la mémoire
qui fait votre identité
sans cela comment seriez-vous
le même homme
?
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