une écriture
qui supporte l’infini
les crevasses qui s’étoilent comme le pollen
la lecture
sans pitié des dieux
la lecture
illettrée du désert
une écriture
qui résiste à l’intempérie totale
une écriture
qui puisse se lire jusque dans la mort
poésie verticale
une surprenante
cristallisation verbale
le langage
réduit
à
une goutte de lumière
*
même l’éternité
n’est pas pour toujours
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