Yves Klein
Monochrome red
1959
une surface pure
vibrante
totale
le rouge y est absolu
sans image ni profondeur
une présence brûlante
rien ne se passe
et pourtant tout
la peinture devient matière d’énergie
champ de sensation
chez Klein
le monochrome n’est pas une couleur unique
mais une expérience physique et spirituelle
une immersion
le rouge ici n’est pas un symbole
c’est une température
une onde
on
ne regarde pas
Monochrome Red
on y entre
comme
dans
une intensité
une fièvre silencieuse

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire