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En 1654
paraît un prospectus
de librairie qui présente
un ouvrage futur sur les antres.
Jacques Gaffarel, qui semble avoir aussi travaillé à une Histoire curieuse des vases et des vaisseaux, aurait en effet consacré plusieurs décennies à l’étude des cavernes : il ne reste cependant de cette somme sur les trous qu’une liste. On peut la lire comme une variante de l’encyclopédie chinoise de Borges, qu’évoque Foucault à l’orée de Les Mots et les choses : comme un pur ailleurs qui défie notre raison moderne ; mais on peut être sensible aussi à la façon dont l’énumération rend manifeste une puissance de la forme : le trou permet une remise en ordre du monde.
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