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Marcher et
lire-voir avec Lionel André
dissémination écriture et image de janvier 2014
Si l’histoire littéraire est tellement riche en journaux de voyage et en carnets d’écrivain, c’est sans doute parce qu’il s’y joue quelque chose d’essentiel pour la littérature elle-même. Le web nous invite à inventer de nouvelles formes de journal et de carnet, dans un rapport nouveau avec le lecteur puisque celui-ci ne découvre pas après-coup ce que vit l’auteur et ce qui l’occupe sur un plan littéraire, mais au jour le jour (même si cette publication peut être retardée, mais beaucoup moins en général que pour la plupart des carnets papier).
Dans ce processus où l’écriture se nourrit de la vie quotidienne, le paysage, ce que l’on voit autour de soi est fortement présent. Rien de plus naturel alors que d’inclure dans un journal en ligne des images attrapées en passant. Mais si l’écriture, toute l’écriture devient ce rapport vivant des mots avec les images du dehors ?
C’est ce qui me paraît se jouer chez Lionel André. Accompagnateur en montagne dans le Beaufort depuis de nombreuses années, il pratique la lecture et l’écriture en mouvement, et c’est ce mouvement qu’il exprime autant sur son blog que sur sa page Twitter, et si j’écris page et non compte c’est bien parce que s’y déroule, heure après heure, jour après jour, une page où mots et images y existent dans un jeu alterné exemplaire.
Premiers échanges avec Lionel il y a une quinzaine d’années, accueil de plusieurs de ses poèmes sur D’autres espaces, mon premier site. Je suis heureux de l’avoir retrouvé sur Twitter, d’y avoir surtout redécouvert son écriture cheminante, inspirée par la poésie asiatique où peinture et écriture sont étroitement mêlées. J’aime comment il se sert du micro-blogging comme d’un outil d’écriture et de publication qui me paraît lui être singulièrement adéquat (il y a tout un art de l’association des mots et des images mais aussi de leur disposition, de leur rythme), et plutôt que de reprendre un texte de son blog Fleuves et montagnes sans fin j’ai préféré sélectionner une série de ses tweets, comme des semences offertes par le marcheur (les derniers dans la neige sont d’avant-hier).
Dans ce processus où l’écriture se nourrit de la vie quotidienne, le paysage, ce que l’on voit autour de soi est fortement présent. Rien de plus naturel alors que d’inclure dans un journal en ligne des images attrapées en passant. Mais si l’écriture, toute l’écriture devient ce rapport vivant des mots avec les images du dehors ?
C’est ce qui me paraît se jouer chez Lionel André. Accompagnateur en montagne dans le Beaufort depuis de nombreuses années, il pratique la lecture et l’écriture en mouvement, et c’est ce mouvement qu’il exprime autant sur son blog que sur sa page Twitter, et si j’écris page et non compte c’est bien parce que s’y déroule, heure après heure, jour après jour, une page où mots et images y existent dans un jeu alterné exemplaire.
Premiers échanges avec Lionel il y a une quinzaine d’années, accueil de plusieurs de ses poèmes sur D’autres espaces, mon premier site. Je suis heureux de l’avoir retrouvé sur Twitter, d’y avoir surtout redécouvert son écriture cheminante, inspirée par la poésie asiatique où peinture et écriture sont étroitement mêlées. J’aime comment il se sert du micro-blogging comme d’un outil d’écriture et de publication qui me paraît lui être singulièrement adéquat (il y a tout un art de l’association des mots et des images mais aussi de leur disposition, de leur rythme), et plutôt que de reprendre un texte de son blog Fleuves et montagnes sans fin j’ai préféré sélectionner une série de ses tweets, comme des semences offertes par le marcheur (les derniers dans la neige sont d’avant-hier).
Laurent Margantin
O.O.
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