le micro infini devenu sensible
il y a de l'infini à portée de main
cet infini n'a l'air de rien
jamais la langue n'est trop pauvre au poète
ce petit poème de
Basho
Au mont des tempêtes
dans l'épaisseur des fourrés
un chemin de vent
vent-tempête
mont-épaisseur
opposition de chemin et d'épaisseur de vent et de mont
de chemins et de fourrés
jeux d'épaisseur des virtuels fourrés dans ces quelques mots
pauvreté complétude
le micro infini devenu sensible
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L.A. photographie, sous le col de tricot, juillet 2011
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