nous nous sommes si souvent plaints
de l’insuffisance
du langage
de l’imperfection des mots parlés ou écrits que nous avons tendance à oublier ce que nous aurions fait si un jour tout à coup ils avaient complètement disparu
la parole a été pour l’homme le cadeau le plus précieux
c’est la seule espèce qui en dispose
en règle générale ce genre de plaintes provient uniquement ou presque des écrivains enfants gâtés du langage de la parole des mots comme on voudra
je dis enfants car nous tous écrivains ou non hommes tout simplement sommes littéralement issus de la parole notre mère suprême à tous
Au printemps de 1997, un groupe de lecteurs adressa à Lokenath Bhattacharya neuf questions. A cette occasion, le poète bengali revient sur ses premiers textes poétiques, parle du Gange et de l'Aveyron, de la culture indienne et de l'influence qu'exercent sur lui les littératures occidentales. Surtout, il approfondit certains thèmes de prédilection, notamment celui de la chambre, ce lieu de la création poétique, lieu intérieur, à l'instant où " le chemin ne cesse de s'ouvrir ". En ouverture, figurent trois de ses récents poèmes : Où vont les fleurs, Ti tas anti et La main, cette nuit. Ailleurs, dans les bribes. Sur Lokenath Bhattacharya, de Jean-Christophe Bailly, vient clore ce recueil
le bois d'Orion
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire