Elisabeth de Fontenay
retrace dans ce livre le cheminement de la pensée occidentale relative à l'animalité, à travers les travaux des philosophes antiques jusqu'à ceux des penseurs de notre temps.
La question de l'animalité s'est posée de tous temps et elle sous tend aussi et surtout celle de la définition du " propre de l'homme ".
Les tentatives de définir les frontières entre l'humanité et l'animalité ont été contradictoires tout au long de l'histoire de la pensée.
Les stoïciens et Cicéron pensent qu'un animal est une machine, cette position est renforcée par Descartes, puis par Kant qui voit en eux de simples pommes de terre.
D'autres penseurs dans la lignée de Platon établissent des similitudes ontologiques entre l'homme et la bête.
A leur suite, Rousseau, Locke, Shopenhauer refusent la stricte partition instinct raison.
La métempsycose a influencé d'autres philosophes dans cette voie.
Aristote a initié encore une autre conception de la question avec son échelle des êtres.
Mais la problématique du sujet est plus précisément énoncée chez Lévi Strauss, en créant des frontières infranchissables entre l'humanité et l'animalité, les hommes mettent alors en place les structures pour écarter des hommes d'autres hommes. et l'auteur insiste sur ce point ce qui donne une dimension plus vaste à son travail.
Nous avons
un devoir d’humanité envers les bêtes
Parce que
nous tenons à notre merci ces vies vulnérables et muettes
nous avons
une responsabilité
L’homme perd sa dignité
en faisant souffrir ceux qu’il domine
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