Un spectre hante l’Europe :
c’est apparemment
le Coronavirus
Pour le traquer,
tous les gouvernements du monde du mensonge capitaliste
se sont ligués en
une puissance totalitaire.
La République française putréfiée,
la vicieuse Monarchie britannique, l’Empire américain décadent et le sinistre Reich allemand,
toutes les puissances du vieux et du nouveau continent ont mis en joug leurs populations spectatrices.
C’est qu’en réalité,
le spectre qui hante ces gouvernements coalisés de l’aliénation capitaliste spectaculaire-marchande, c’est nous.
La mystérieuse « pandémie » de Coronavirus n’est pas un phénomène extérieur à nos sociétés qui viendrait à lui seul les ébranler.
Le Coronavirus est le produit paranoïaque et systémique du monde capitaliste.
Produit de la mondialisation marchande,
il se répand comme elle dans chaque coin de la planète pour y imposer ses règles et sa réalité ; c’est donc d’un même cœur interdit que vibrent désormais les peuples confinés.
Produit du spectacle mondial, il viole notre intimité jusqu’au cœur de nos imaginaires ;
c’est donc le délire et l’irréalité paranoïaque qui s’insinuent partout en le corps social déstructuré et infantilisé.
Produit de la concurrence et de l’économie-politique,
il resserre son étreinte sur chaque parcelle de nos vies aliénées ;
c’est ainsi l’isolement,
la mort et la crise qui se répandent universellement.
Le Coronavirus n’est rien d’autre que le masque que revêt la crise structurelle du monde capitaliste pour apparaître aux yeux de tous.
Une figure hollywoodienne,
délirante et spectaculaire, mais surtout une figure autoritaire.
Car déjà les gouvernements du vieux monde parent au plus pressé.
Le système capitaliste qui les fait rois menace de s’effondrer :
il faut, comme en 2008, le sauver à tout prix.
Mais c’est bien de cette crise capitaliste dont il faut parler.
Car c’est précisément de cette crise-là dont,
de l’Extrême gauche à l’Extrême droite du Capital, personne ne parle en ce moment décisif.
Car les faits sont têtus :
cette pandémie mondiale arrive à point nommé.
La chute du cours du pétrole, l’enraiement général de l’économie mondiale et l’agonie d’une finance droguée à l’argent fictif avaient déjà enclenché le processus d’implosion depuis plusieurs mois.
Ce virus fournit l’emballage adéquat pour y répondre sans plus attendre.
Déjà, les banques centrales s’empressent de racheter tout ce que la finance contient de valeurs fictives, dans une entreprise démente et colossale d’absorption de la crise par le Capital mondial.
Pendant ce temps, l’arrêt de l’activité économique globale enclenche un processus de destruction des moyens de production modestes qui va ruiner les populations, permettant aux grands groupes de tous les secteurs productifs, gavés de profit après plusieurs mois de monopole, d’acheter nos activités et nos vies toujours plus aliénées.
Ce que tous les larbins du Capital nous promettent est clair et déjà exposé :
le travail forcé pour les millions de chômeurs en échange de revenus minimums socialisés ; l’esclavage salarié généralisé à leurs conditions pour les autres.
On nous « autorisera » bientôt à retourner travailler à ces conditions, mais ce gouvernement spectaculaire du mensonge de la démocratie du Capital, au nom d’une deuxième, d’une troisième et un jour pourquoi pas d’une septième vague d’épidémie – état d’urgence à l’appui – continuera d’interdire tout contact social « dangereux », « non essentiel », « non productif »…
Bref, de nous interdire toute réunion, toute activité ou action collective, toute vie en dehors de notre temps de travail.
Vous pouvez déjà le sentir, ce qui s’annonce c’est notre prolétarisation autoritaire et définitive, rendue nécessaire par la crise capitaliste et permise par un régime d’exception permanent, bureaucratique et policier.
La mystification démocratique du Capital dévoile toujours plus sa réalité totalitaire…
La pandémie, c’est la forme supérieure du terrorisme sécuritaire qui, en montrant « blouse blanche » aux populations ahuries, vient justifier la prise de contrôle autoritaire de tout le champ social et de toute perception du réel par l’intermédiaire des télécrans du spectaculaire intégré.
Et voilà le doux rêve des classes dominantes et des chiens de garde du Capital accompli :
l’asservissement consenti de la population, l’esclavage vécu comme accomplissement de notre liberté, au nom d’un mal mystérieux et invisible dont il est, bien sûr – unité nationale oblige ! – interdit de douter publiquement…
Le camarade Staline doit bien rire depuis sa tombe, de nous voir si prompts à qualifier les autres pays de « dictature » quand nous venons, à l’occasion de la très contestable présentation d’une « crise sanitaire » – disons-le, d’un mensonge concerté sur la réalité d’une surcharge hospitalière partielle – d’abandonner jusqu’à notre liberté de sortir de chez nous de façon quasiment unanime et sans le moindre esprit de contestation…
La mystification démocratique du Capital a réussi aujourd’hui ce qu’aucun autre régime n’avait jusqu’alors réussi à faire :
transformer intégralement des populations entières en moutons dociles s’interdisant eux-mêmes de sortir de leur enclos, transformer les hommes en esclaves ayant psychologiquement intériorisé la nécessité de leur propre soumission…
L’esprit de délation allié à la discipline zélée ;
le délire hygiéniste garanti par la flicaille éborgneuse ;
le règne de la bureaucratie médicale et la traque de ses contradicteurs…
Cette époque est celle de toutes les bassesses, de toutes les puanteurs, de toutes les tromperies…
Voici le monde invivable qui s’annonce, le monde totalitaire que le spectacle hallucinatoire omniprésent de la marchandise justifie par une surenchère de crétinerie émotionnelle et infantilisante sans fond…
Tous ces médias vous assènent en effet chaque jour, chaque minute, chaque seconde, un seul et même message obligatoire.
Prenant la suite du « Je suis Charlie » devenu obsolète, il émerge d’un flot ininterrompu d’images morbides de cercueils, de masques, d’infirmières épuisées et de discours « scientifiques » tous d’accord entre eux.
Ce slogan obsédant est imprimé de force dans vos têtes assujetties à la technique spectaculaire : « RESTEZ CHEZ VOUS ».
Un message autoritaire que votre télécran personnel accompagne de toute une panoplie insignifiante de conseils pratiques pour bien supporter ce lavage de cerveau orwellien. Bien rire pendant le confinement…
Bien manger pendant le confinement…
Bien bouger pendant le confinement…
Bien applaudir pendant le confinement…
Tout cela pour vous suggérer une idée simple :
LE CONFINEMENT EST UNE BONNE CHOSE
VOS LIBERTÉS SONT DANGEREUSES
IL NE FAUT RIEN CONTESTER
CONSOMMEZ SANS RIEN DIRE
Et comme il est interdit, désormais, de tenir un discours ou de répandre un autre message que celui des autorités ;
puisqu’il n’est pas autorisé de ne pas croire dans la crise sanitaire telle qu’elle est aujourd’hui totalitairement et officiellement imposée aux masses par cette colossale entreprise d’abrutissement collectif, ajoutez-y également :
NE PENSEZ PAS
La soumission psychologique des masses semble accomplie, leur endoctrinement idéologique achevé, tant elles ont intériorisé le discours de légitimation de leur propre esclavage.
L’année 2020 aura été celle d’une gigantesque expérience de Milgram.
L’orchestre universel du spectacle capitaliste mondial nous offre ainsi son ode à la servitude volontaire…
L’ingénierie sociale est parfaite…
Mais en réalité, ce confinement, beaucoup à travers le monde commencent à le comprendre, c’est le moment qu’ont choisi les gouvernements capitalistes pour mettre en œuvre les mesures nécessaires à l’absorption de la crise financière et économique mondiale sur le dos des prolétaires.
C’est pourquoi le temps des revendications, des partis et des manifestations, chacun doit le comprendre, est terminé.
Ces mots mêmes doivent être jetés aux poubelles de l’Histoire, car ils appartiennent à un ancien monde.
La sortie du confinement marquera la fin de ce monde ;
ce qui émergera du nouveau ne dépendra que de nous.
Les larbins du système capitaliste totalitaire iront jusqu’au bout pour nous soumettre politiquement, parce que le système qui les fait socialement dominants menace de s’écrouler.
C’est pour cela, et pour aucune autre raison, qu’ils nous interdisent aujourd’hui de nous assembler, de réfléchir, et surtout d’agir en une praxis collective d’émancipation contre ce monde inhumain et contre tous ses mensonges.
Ce manifeste a pour but d’avertir les prolétaires d’Europe du danger qui les menace, afin, nous l’espérons, d’y déclencher un sursaut de compréhension.
C’est un appel à la pensée, à l’esprit critique et au doute sain que nous lançons à travers ce texte volontairement provocateur.
Plus longtemps nous attendons, plus dure sera la répression lorsque nous émergerons de ce sommeil halluciné, un sommeil halluciné qui ressemble de plus en plus à un cauchemar éveillé…
Nous appelons donc, sans plus attendre, les prolétaires d’Europe à préparer partout, moralement et matériellement, la révolution générale contre la coalition du mensonge qui cache la crise générale du monde capitaliste par notre internement totalitaire, la révolution contre cette société de la domination spectaculaire du Capital.
Déjà en Chine et en Italie, les populations découvrent l’ampleur de cette crise, l’effroyable imposture de ce confinement, et commencent à contester l’interdit général.
A nous de déconstruire, avec force et intelligence, les discours officiels de la négation visible de la vie, à nous d’agir partout pour préparer les esprits à la vérité, vérité dont Guy Debord disait qu’elle n’est rien d’autre que la « négation » de cette société du Spectacle.
Gauche du Capital, Droite du Capital, Extrême Gauche du Capital, Extrême droite du Capital, journalistes, racailles, syndicalistes, politiques, économistes, experts, etc., toutes ces forces politiques aliénantes et tous ces agents inconscients du mensonge universel du Capital se sont ligués en une Sainte Alliance pour étouffer la révolte prolétarienne qui gronde partout en le monde inhumain de l’économie-politique.
Mais la Vieille Taupe est là, elle creuse et creuse encore…
Intelligente, la Vieille Taupe rit joyeusement de la grande révolution qui vient…
Devant nous se présente ainsi un choix historique dont dépend notre destin à tous.
Il réside dans la voie que nous décidons de prendre pour sortir de ce totalitarisme marchand :
L’esclavage ou l’insurrection, la mort ou la vie.
*
Ce n’est que dans
un ordre de choses où
il n’y aura plus de classes et d’antagonisme
de classes,
que les évolutions sociales cesseront d’être
des révolutions politiques.
Jusque-là,
à la veille de chaque remaniement général
de la société,
le dernier mot de la science sociale
sera toujours :
Le combat ou la mort, la lutte sanguinaire ou le néant.
C’est ainsi que la question est invinciblement posée.
George Sand.
Marx, Misère de la philosophie
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