per inania regna
ce matin
aussitôt levé
je retrouve cet auteur aux rudes pensées
c’est comme si
je me débarrassais
dans l’air vif avec
de la neige
de la crasse
de mon obscurité
*
dès que la nuit commence à tomber
notre impression
sur
les objets familiers se transforme
il y a
le vent
qui rôde comme par des chemins interdits
chuchotant
comme s’il cherchait quelque chose
fâché de ne pas le trouver
il y a
la lueur des lampes
avec ses troubles rayons rougeâtres
sa clarté lasse
luttant à contre-cœur contre la nuit
esclave impatiente
de l’homme qui veille
il y a
la respiration du dormeur
son rythme inquiétant
sur lequel
un souci toujours renaissant semble sonner
une mélodie ...
8
dans la nuit
LVESO
per inania regna
dans le royaume des ombres
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