oh zutas pauvros ou richos montre-moi la forête
le chaparral la torrenzia
le drame reconfigure les fragments
d’un monde énigmatique
qui regorge
de plis mystérieux
dans lesquels on peut s’enfoncer mais c’est
notre monde
tant de choses s’y offrent à aimer
et si les mots s’agencent en configurations étranges
c’est pour mieux
décharger sur nous
ce mystère
électrique nommé
désir
foudroie le converters
de la ligne de H
fais surgir les suprêmes
les nuits de Young les trémières
belbeaux les fantômes de
poils plaques plumes
et peaux c’est de tout
*
vous qui avez l’entendement sain
voyez
la doctrine
qui se cache sous le voile
des vers étranges
les hommes se retournent
dans leur miroir comme les enfants
dans leur lit
pour trouver le sommeil
la constance apparente
des choses est
ce sommeil
la permanence
du visible
alliée à la confiance que notre identité
ne va pas nous faire faux bond
pendant la nuit
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