et
je courus
vers la forêt
dans l’obscurité totale
combien de livres peuvent
entrer dans
le corps
d’
une femme
d’
un homme
combien peuvent s’y tenir
debout
on trouve
dans les Derniers cahiers de Kafka d’étranges phrases inachevées privées
de commencement
on se demande
alors si ces phrases sont comme des vers de terre dont on raconte que même amputés ils continueront à vivre ou que du moins ils seront en mesure se régénérant de se reconstruire
on comprend bien
qu’on puisse se passer de finir ou remettre cette épreuve à plus tard
mais se passer de commencer
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