paroles fanées
vous aviez des odeurs de roses
c’étaient
de brefs récits
de minces notations suspendues
il y était question
du présent
de choses qu’on fait
qu’on oublie
nager ou marcher dans
un parc
tourner autour d’
une statue
écouter
une enfant
écrire
une lettre
qu’on ne terminera pas
toutes
ces petites briques
solitaires s’ouvraient par
le même mot et chacune m’avait
un instant
parue nécessaire
suffisante
limpide
un instant
le monde rit
un instant
le noir rideau s’est déchiré
un instant
la lumière à l’obscurité s’est unie……
un instant
la fête des fêtes
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