dans le ciel
de cette aube tiède
où la montagne prend la couleur de la lavande
alors que la lune ronde se dissout
deux buses
entrecroisent leurs spirales silencieuses
de temps en temps
les
nuages donnent
un répit
aux contempteurs de lune
j’apprends
je
crois
à
écrire en déformant
ce que
je copie
n’importe quelle chose peut ainsi être
allongée
abrégée
aplatie
passer dans
un autre corps
flot
mobile des illusions et des hypothèses successives
de la forme ....
la
conscience de n’être jamais
qu’
un voyageur
vous lave les yeux
et
les oreilles
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