Cécile Sans
Le texte a déjà commencé.
Il continue.
Il regarde comment s’arrondissent les épaules au passage des portes, note attentivement le vol des oiseaux, ou la terre sous les ongles, les danses internes, le cahier de coloriage.
Il occupe les cordons dunaires, les bords de rivière, les forêts (lisières) et se tient au milieu des carrefours.
Le silence fait partie de la partition.
Interstices, intervalles, fragments.
Le réel est pris littéralement, ou brutalement, à mains nues.
Les immeubles tombent mais, « non, ce n’était pas la pluie ».
La lumière est mate, les robes tournent, depuis l’âge de sept ans chercher à devenir sable.
Il s’agit désormais de « passer par sous l’eau ».
*
Le geste d’après est un premier livre
Un livre singulier
tant dans son projet littéraire que dans l’objet qui l’incarne
*
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