un sentier
qui montait avec insolence à travers
les éboulis
un sentier
méchant et solitaire
qui ne voulait plus ni des herbes
ni des buissons
un sentier
de montagne criait
sous le défi de mes pas
marchant muet
sur le crissement moqueur des cailloux
écrasant la pierre qui le faisait glisser
mon pas se contraignait
à monter
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