une
tragédie
peut se lire comme
un
tableau
de notre condition incertaine
un
historique
brouillé de la conscience sensible
les
figures rencontrées
les
territoires fuyants
une part
de son vivre
de
ne pas
facilement se reconnaître
de
se savoir
habité par de l’autre
de
douter de
la coïncidence
entre le monde et le langage
*
on
lui apprit
l’usage de la parole
il
refusa d’avoir recours
aux mots
le monde était en lui
ils
se parlaient
tous deux sans cesse
n’empêche aucun son n’en
sortait
plus tard
le monde l’abandonna
ou le contraire
il se mit à écrire
on se demande pour qui
on n’y comprenait rien
de là à conclure que
précis d’indécision Jean-Pierre Chevais
liminaire
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