La ville a perdu son cri. –
Jadis, on l’entendait
tous les jours dans les rues. –
L’homme qui poussait le cri
marchait toujours seul
en pleine chaleur. –
L’homme qui poussait le cri
marchait tête baissée,
sans voir les passants. –
Le cri qu’il poussait le précédait,
il surgissait devant nous
au coin d’une rue
et puis partait en courant. –
...
La ville a perdu son cri
Laurent Margantin
ici
.
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