elle se rappelait
les phénomènes précurseurs
un silence à pic
une incertitude vague
un soir
l'océan
la diffusion visible
de la lumière d'un corps lumineux
invisible
ligne
après ligne
le champ des forces
soleil sur chaise d'osier
ce lieu est
empreint de noblesse
saisir le vol
d'une raie
une conscience claire
s'immiscer est perdurer
on cherche l'accord
avec l'univers
la première
antenne
du soleil ressuscité
qui point au ras de l'horizon
conte premier
un retour sur roche
tel qu'on le savait !
aucun sol n'est prévu
sauf loin
lignes ascendantes mêlées
dans un rêve ancien
dialogue intérieur
le paradis
est
d'or
dans l'équation du jour
tremblement
sur son visage
un air plus vif
au lieu-dit des arc-en-ciel
une brise
vers le large et les pins
le prince
qui sait s'y prendre
ascension
du chant joyeux
un coq matinal
dans l'éloignement des horloges sacrées
dans différentes directions
la route descend à travers les arbres
une musique
chute
l'écart divise n'importe quel espace
sous cette latitude
le pas tout seul
d'un passant tôt levé
sur le rebord d'une fenêtre
une souffrance
moi et mon mien
ce moi
un sourire indulgent
des draps blanc agités dans le bleu
je crois que je suis
ce que j'ai vu
ce rêve !
la tendresse
qui agitait son cœur
perdu en mer
le rond
de la baie et de l'horizon
occupation obstinée des volumes frais
spirales
une masse
liquide d'un vert terne
volée
soudain en l'air
un bol
de porcelaine blanche
un tronc
bien musclé
il y a lieu
de distinguer les signes
s'il ne reste qu'un seul chemin
nul langue que chant
commun
rouleau extensible
tenu à partir d'un point
la multitude des signes est rassemblée
en un centre
un symbole de l'art irlandais
perdu
dans mes pensées
ma trace
dans la pierre
l'ombre des forêts
trop sombre
permission aux ramures de s'imposer
lac de montagne
comme
la mer miroitantecomme
adhésion des limites sur les parois
un soleil chaleureux
apporte
parfois le bonheur
l'attente glisse au sol
âme de bœuf musqué
le sein blanc
de la mer nébuleuse
lent balayage Pacifique
temps
amour
l'esprit en éveil
les vieux éventails de plumes
les carnets de bal
une parure de grains d'ambre
une vision du monde pour mieux vivre
Buisson premier
un bruit déjà lointain et pourtant familier
chaque jour
on regardait ça
la mer écrite
une cage d'oiseau
suspendue à une fenêtre ensoleillée
cellule au secret
un animal prudent
les deux ordres au-delà du sens
une forme
intercepta la lumière
du seuil
jusqu'à saisir du granite
antique et mystérieuse
elle était venue d'un monde au matin
une messagère peut-être
nous vivons
dans un spongieux marécage
nous mangeons
de pauvres nourritures
penser
avec le langage
morsure de l'ensoi
conscience
pourtant il reste une tache
la poésie
d' une lecture sans
détour
vie
solitude face au monde
un projectile flasque et noir
jaillit
de ses mains
nous serions nés
de l'effondrement d'une étoile
pâle
comme la mer rafraîchie
du vent
un tracé onduleux au long du sentier
revenir par ici à la nuit
une alchimie d'étoiles
le vide
habitera tous ceux qui tissent
le vent
papillon orchidée
près de l'éperon rocheux
ma face rouge et soufflante
je grimpais
de pierre en pierre
qui suis-je pour le pays ?
le regard
vide
la fenêtre
vide
j'entend s'effondrer l'espace
Matin
il suffit d'être
là
la montagne se montre
une chose
qui avance dans la mer
une espèce de pont
j'ai oublié l'endroit
pont
ce mot mit du trouble dans leurs
yeux
la cellule des possibilités infinies
il dit
c'est le soleil qui est sortit
ce doit-être un mouvement
l'actuel
du possible en tant que
possible
la pensée
est la pensée de la
pensée
clarté
tranquille
devinette devinette devinez
le renard
sous un buisson de houx
les exclamations
des enfants
et la vigueur légère du vulcain
une espèce d'écho consterné
.
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