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Chaque pas a son juste site
Regarder le monde. Le laisser advenir. Pour cela il convient, à sa surface, d’aller lentement, à son pas, à son rythme, au rythme de la vie en soi. Le laisser, quand il advient, se donner à voir, apprendre à le voir, au fur et à mesure de nos pas, à la mesure de nos pas.
Ainsi, dans les phrases, parfois, il advient, quand nous les avons suffisamment polies de silence, que le monde remonte et se déploie. Laisser le monde remonter dans nos phrases : elles accompagnent, d’un pas le plus calme possible, son déploiement. La marche en est peut-être la condition, condition du rythme, condition des possibles, marcher, tout simplement, s’accordant au rythme de soi, au rythme de son cœur...
Le monde pas à pas, avec Lionel André
Isabelle Pariente-Butterlin
Aux bords des mondes
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