la rivière coule vers la mer et emporte la mémoire du monde
phrase claire syntaxe droite
sens unique
musicalité et fluidité
La rivière coule vers la mer et murmure la mémoire du monde
on remplace emporte par murmure pour donner un mouvement sonore,
pas seulement physique
le sens commence à se diluer
la rivière parle
glissements de mots
la rivière déroule la mer et s’enroule de mémoire-monde
les verbes se dédoublent : déroule / s’enroule
mémoire-monde devient un mot-valise les deux concepts fusionnent
la syntaxe devient fluide sans logique fixe
néologismes et échos sonores
rêvrière murmère mermoire flot des songes sans rive ni retour
rêvrière = rêve + rivière nouveau mot
mermoire = mer + mémoire
disparition de la ponctuation rythme libre glissement d’un son à l’autre rêvrière / murmère / mermoire
le sens devient poétique, circulaire, polysémique : la rivière est un rêve la mer est mémoire la mémoire est mouvement
à la Joyce français
rêvrière
murmère mermoire
eau vive des voix d’avant,
qui roule et reroule les siècles
sous ses syllabes
d’onde
ici tout ondule
rêvrière rêve + rivière
mermoire mer + mémoire
roule et reroule → le cycle joycien
syllabes d’onde → la langue elle-même devient liquide
le texte n’est plus descriptif il est mouvement son et mythe
phrase claire narration simple
image sonore poésie douce
fusion des mots glissement de sens
néologismes rêve linguistique
musique totale pure expérience poétique
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