samedi, octobre 11, 2025

nous sommes les abeilles 


symbole d’activité de coopération
de production de nectar et de miel mais aussi de fragilité et de lien 
à l’écosystème


de l’univers 

notre petit effort 
s’inscrit dans un cadre immense et infini

chaque geste chaque pensée chaque vie participe 
au grand rucher cosmique



c’est une métaphore 

de la participation consciente à l’ordre et au mouvement du monde

de l’éphémère au sublime







nous sommes les abeilles de l’univers


butinant 

étoiles et poussières

tissant 

en silence le miel du cosmos


















une montagne à franchir grandit 


l’obstacle n’est pas seulement devant nous

il croît avec notre regard

avec la conscience même de l’effort qu’il exige

plus nous voyons la hauteur plus le vertige devient connaissance


ce n’est pas la montagne qui change

mais celui qui la contemple


la grandeur du monde 

se mesure à la mesure de notre désir de le franchir




fragment 


la montagne à franchir grandit

non parce qu’elle s’élève

mais parce que 

je m’approche





mystique


la montagne grandit à mesure que je monte

car c’est en gravissant que naît le divin


et chaque pas élève le silence.


existentielle


la montagne à franchir grandit

comme grandit en moi le doute


et pourtant je monte encore.


poétique


sous mes pas la terre respire

la montagne s’ouvre comme un rêve


et le ciel recule sans fin






















 

mathématique mystère et poésie 


1. Le nombre brûle dans le silence qu’il mesure

2. Ce qui se compte s’efface  ce qui échappe demeure

3. Entre deux zéros le monde se déploie

4. L’infini ne s’ajoute pas  il s’ouvre

5. Chaque preuve est un feu qui se consume en lumière

6. Le calcul est une prière que le cosmos exauce lentement

7. Ce qui ne se démontre pas se contemple

8. La vérité dort dans la marge du visible

9. Le monde est une équation qui rêve d’elle-même


















1. Le nombre sait ce que la conscience redoute

2. L’infini n’est pas grand  il est sans issue

3. Nous comptons pour ne pas tomber dans le vide

4. Toute équation cache un deuil

5. Le zéro n’est pas le néant mais son masque

6. Ce que l’on prouve s’éteint ce qu’on devine survit

7. L’univers est un calcul inachevé de Dieu

8. Entre deux certitudes gît l’abîme de la beauté

9. Le monde se chiffre pour échapper à la peur







---


1. Le nombre respire  le monde prend forme

2. Tout s’accorde quand on écoute le silence entre deux notes

3. L’infini n’est pas au-delà  il est dans la justesse

4. Chaque mesure est une offrande à l’harmonie

5. Ce qui se compte éclaire ce qui ne se dit pas

6. L’ordre des choses est un poème que la lumière récite

7. Le zéro n’est pas le vide mais la promesse du commencement

8. Même l’ombre obéit à la géométrie du soleil

9. Les nombres prient sans parole








le cosmos 
se souvient de sa première 
équation
















le mystère de la marge et le feu de la démonstration




dans la marge étroite d’un livre ancien


un homme écrivit le secret d’un monde

une preuve sans trace 

un rêve sans fin


trois siècles plus tard

le silence devint lumière

la raison retrouva son écho dans l’infini





























dans la marge étroite
un nombre rêve en secret
le monde l’attendit






mystique

dans la marge close
un mot devient univers 

Dieu compte en silence



scientifique

trois puissances jouent
aucune ne se rejoint 

raison patiente



lyrique

un chiffre s’endort
le rêve traverse les siècles

la preuve s’éveille




le nombre 
rêve ce que l’homme ignore
la marge est plus vaste que la page







le nombre devient symbole 
de l’infini caché


la marge figure le lieu du mystère  
de ce qui déborde 
le savoir







j’ai découvert une démonstration véritablement merveilleuse 
de cette proposition que cette marge 
est trop étroite pour 
contenir



il n’a jamais laissé de preuve… 
pendant plus de 350 ans les mathématiciens du monde entier 
ont tenté de la trouver





le théorème de F. incarne
le mystère et la persévérance de l’esprit humain



une simple phrase griffonnée dans une marge 
aura traversé les siècles reliant le rêve 
d’un homme solitaire 
à la patience 
du monde





















passé présent futur le temps respire


11 + 10 + 2025 = 2046

2 + 0 + 4 + 6  = 12

1 + 2 = 3


trois vents 
trois éclats 
trois souvenirs

naissance vie mort s’entrelacent

dans ce trois

tout devient entier



















une cadence naturelle

un flux harmonieux 

un paradoxe synthétique 






 nymphe 

figure mythologique 

de grâce 

d’éveil et de nature


se revêtant toujours 



mouvement continu

de la transformation ou du jeu de l’apparence

de ce qui la dénude 

















paradoxe sublime  


elle s’habille de sa propre vulnérabilité

de sa vérité nue 

de ce qui la rend visible et fragile à la fois


la beauté de l’être dans sa contradiction

la manière dont la force et la fragilité 

la lumière et l’ombre

s’entrelacent pour former la présence d’un être






Nymphe qui se revêt

toujours de ce qui la dénude


chaque voile 

est 

sa nudité


chaque lumière 

un secret 

dévoilé













son corps s'exalte pour 
l'onde ronde et 
rude



























ombre solaire 


paradoxe lumineux

où la lumière elle-même projette une ombre 

comme 

l’invisible qui surgit dans le visible



sombre faucille 


tranchante et mortelle 

qui peut 

moissonner le temps

les idées ou les souvenirs
















cernant la cécité de mes sources 


introspection profonde 

reconnaissance que mes origines mes racines 

ou mes inspirations

restent partiellement obscures

mystérieuses 

insaisissables


l’ensemble crée un tableau de lucidité obscure la lumière et l’ombre coexistent la mémoire et la connaissance sont fragmentaires  le poète tente de moissonner ce qui ne se laisse jamais totalement voir






ombre solaire sombre faucille

tu cernes la cécité de mes sources

la lumière y danse mais se dérobe

les racines du souffle restent invisibles




je 
moissonne 
le mystère à mains nues



























 

j’écris je m’arrête j’écris 

c’est le rythme même de la pensée

de la création 

l’écriture devient 

une respiration

un va-et-vient entre présence et absence



les choses sont et ne sont pas

une intuition héraclitéenne et bouddhiste à la fois

qui dit que la réalité est fluide

paradoxale

toujours en devenir
















.

tout se défait sans bruit sur la page 

l’écriture capte

l’instant fugitif mais le laisse filer

comme 

un reflet ou un murmure

où la pensée se déploie et disparaît à la fois


l’acte d’écrire devient 

un mouvement contemplatif

un dialogue avec le vide et l’être 

où le mot est à la fois présence et disparition











-


j’écris je m’arrête je reprends

les choses sont et ne sont pas

tout se défait sans bruit sur la page


comme 

un souffle 

que le monde oublie

comme 

un murmure 

qui demeure à peine




















Chant du Fleuve et du Vent

O limina fiorente Atlántica murmure
Typhon et Tlaloc dansent sur les ponts de Babel
Néron rîde gallo-sun éclabousse le fjord,
Leda se penche pour baiser le cygne solaire
Chimère et kraken s’emmêlent dans le codex du soir
Vesuvius-speaks volcans et samba dans l’air
Odin ricoche sur los Andes 
Pan souffle en bambou
le Nil fredonne à l’oreille des guaraníes
Écho-écho
les syllabes se torsadent
khôra-khôra le temps se plie et se replie
memento-omni chaque légende devient verbe
Lingua-mundi le monde parle et se dédouble
Cirque du soleil masque de Dionysos
samurai et pharaon s’inclinent devant l’éther
Laocoon giggle 
Achilles-slide

et la mer répète 
susurrus omnia vivunt































tout vit en murmure
tout vit en un souffle murmurant
















Vishnu-swirl  Anubis-slide cosmos en calypso
Machiavelli-whisper ricoche sur le Mount Fuji
Ra-emoji et Zeus-laser s’emmêlent dans le souffle
Odin-echo glisse sur le tango des pyramides
Atlantide-murmure Tenochtitlan pulse en 3D
Shiva-timbre et Quetzalcoatl-spell
les siècles se roulent comme parchemins en café
chaque lettre devient galaxie
chaque mot constellation
Héraclite-drift
le fleuve rit de sa propre marée
Fujiyama-clash
Nile-gurgle Amazonia-vibe
l’histoire se déroule et se tord dans la bouche des dieux
le monde chante  lingua-ficta omnia vivunt
Chaos et cosmos s’embrassent
le temps est un tambour multilingue
les mythes s’échangent
les légendes s’enlacent

et le vent du Fleuve répète
omnia unum unum omnia




tout est un
un est tout





























le rêve des mots


les mots se mêlent et se brisent

le temps se replie comme un fleuve

chaque phrase est un monde qui renaît.


le flux de la vie


HCE / ALP 

et leurs enfants 

flottent

dans un rêve où hier et demain se confondent

le langage devient rivière infinie
































l’éternel cycle


mort et renaissance dansent ensemble

les légendes s’enroulent sur elles-mêmes,

la conscience humaine se déploie comme un miroir




les mots coulent comme un fleuve sans fin

le temps se replie et se déploie

les vies et les rêves se mêlent

la langue danse l’éternel retour




















Héraclite navigateur de l'esprit  

c'est du plus proche que l'homme est le plus éloigné 




Héraclite navigateur de l’esprit

il voyait le monde comme 
un fleuve en perpétuel mouvement

tout change tout coule
















un  navigateur de l’esprit
  
savoir voguer sur ce flux  accepter l’instabilité
suivre la transformation des choses 
plutôt que de s’y 
cramponner.


c’est l’art 
de penser 
dans le mouvement 
de laisser l’intuition et la raison 
dériver ensemble

comme un bateau qui suit le courant et 
la brise intérieure


c'es du plus proche que l’homme est le plus éloigné 


ici 
se cache 
un paradoxe classique 


l’homme est proche de tout
il vit dans le monde
il respire
il touche

mais 

il reste éloigné 
de ce qu’il est vraiment 
de sa vérité profonde
de son essence
de l’ordre du monde


philosophiquement cela évoque
l’aliénation existentielle

plus nous croyons connaître 
plus nous réalisons que l’essentiel nous échappe

c’est comme regarder la mer depuis la rive 

si proche et si lointaine 

tout à la fois




être humain 
c’est naviguer sur un fleuve 
que l’on ne comprend jamais totalement

chaque instant
chaque pensée 
nous rapproche et nous éloigne de nous-mêmes


le vrai voyage n’est pas d’atteindre une rive fixe mais de danser avec le flux de contempler les mouvements de l’esprit comme des vagues infinies


l’homme 

est à la fois 

le rivage et le navire et l’esprit

éternel navigateur

cherche à toucher ce qu’il ne peut jamais posséder

mais qui le fait vivre 

pleinement





l’homme navigue sur le fleuve du monde 
proche de tout
loin de lui-même
chaque pensée le rapproche et l’éloigne
dans ce mouvement
l’esprit trouve sa lumière.




















neuf oiseaux marins

chaque oiseau devient une image ou un symbole du large 


Goéland argenté  le miroir du vent sur les vagues

Fou de Bassan   la flèche blanche qui plonge dans l’infini

Puffin des Anglais  le petit navigateur au bec de soleil

Cormoran huppé   l’ombre qui glisse sous l’eau sombre

Albatros hurleur  le roi des courants souverain des tempêtes

Mouette rieuse  l’éclat de rire suspendu au ciel clair

Macareux moine  le clown des falaises bijoux du froid et du sel

Sterne pierregarin  la flamme volante qui caresse la mer

Pétrel fulmar  le souffle discret du large compagnon des nuits

















Rimbaud

liberté libre 

Le Bateau ivre  Une saison en enfer

une puissance  vertigineuse


elle ne se contente pas de dire la liberté  
elle la dépouille la rend nue
sans cause sans but 
sans morale



l’intensité pure de l’être

















liberté libre 

c’est la liberté débarrassée de tout adjectif
de toute finalité politique 
ou religieuse

ce n’est pas la liberté
pour ou contre quelque chose
 
c’est la liberté 
comme feu intérieur
comme élan d’existence sans justification

une liberté 
qui n’a d’autre raison 
que son propre
éclat


liberté libre

la liberté à l’état incandescent 

celle 

du vent de la mer

du cri


la révolte du vivant


la liberté libre a aussi 

une valeur de rupture

elle refuse 

les cadres les lois les conventions les certitudes 

de la raison ou de la foi


c’est la liberté sauvage
celle de celui qui 
veut vivre

hors du langage
hors de la morale
hors du monde établi


une liberté qui brûle
même si elle consume celui qui la porte


une liberté métaphysique


mais au-delà du cri adolescent
liberté libre  touche quelque chose de mystique

le désir d’être entièrement ouvert
sans limite

de coïncider avec le tout
de ne plus être séparé de rien

c’est la liberté du poète voyant 
celle de la dissolution dans l’absolu




 Liberté Libre 

l’être se défait de ses chaînes visibles et invisibles

jusqu’à n’être plus qu’un souffle sans origine 

l’éclair d’un monde qui se découvre infini








je veux la liberté qui ne demande rien
celle qui naît avant le mot avant le monde
pas la liberté promise réglée écrite sur les murs 
mais celle qui souffle nue dans la gorge du vent
je veux être l’eau la cendre la route 
ne plus obéir qu’à l’élan qui m’invente
qu’importe la rive  vivre c’est franchir
et dans le tumulte rire encore
ivre d’un feu qui ne veut ni trône ni repos
















le 
conatus 
chez Spinoza

c’est 

le cœur battant de toute existence


le conatus 

c’est l’élan secret 
par lequel chaque être cherche à persévérer dans son être 
non pas par orgueil mais par fidélité 
à sa propre lumière


c’est la flamme intérieure
qui pousse la pierre à tomber 

la plante à croître 
l’homme à penser
le cœur à désirer

c’est la volonté d’exister qui ne dit pas son nom 
















une énergie 

sans morale sans but mais pleine de nécessité

elle ne veut rien  d’autre  que d’être  

intensément

lucidement selon sa nature


dans cet effort de persévérance

Spinoza voit 

la joie


la joie d’un être qui s’accorde enfin à lui-même

qui ne cherche plus à fuir 

mais à  coïncider 

avec son propre 

centre








le conatus
c’est la respiration de l’être 

l’effort tranquille 
par lequel toute 
chose 
dit 

je veux durer selon ma lumière



***



le mot conatus vient du latin conari 
qui signifie
 
s’efforcer 
tenter 
entreprendre 

mais ce mot est intraduisible en un seul mot
 
sa richesse tient justement à l’ambiguïté entre 
effort élan persévérance 
et désir d’être



voici les principales traductions possibles 
selon le contexte 


effort

c’est la traduction la plus fréquente
l’effort par lequel chaque chose persévère dans son être

mais effort
reste un peu trop volontaire
trop humain


tendance

on parle alors d’une tension naturelle

une inclination interne de toute chose à se maintenir

comme un courant qui pousse la vie à durer


désir

pour Spinoza 
conatus devient presque synonyme 
de désir cupiditas

le désir n’est rien d’autre 
que le conatus accompagné de conscience
.
c’est l’effort qui devient conscient de lui-même



élan d’être  traduction poétique

c’est peut-être la plus juste au plan spirituel 

un élan intérieur
une poussée silencieuse de l’existence vers sa propre
affirmation.



conatus = l’effort essentiel

l’élan intime
par lequel tout être cherche à persévérer 
dans son être


formules poétiques possibles 

l’élan de l’être vers lui-même
le souffle qui veut durer
l’effort secret de la lumière à rester lumière
le mouvement par lequel la vie s’affirme
la poussée du monde en chaque chose



et si je devais 
n’en garder qu’une
comme une traduction poétique 
essentielle
je dirais 




le conatus 
c’est la respiration du réel 
en nous







rien ne dort tout à fait
même la pierre rêve de durer
chaque chose s’efforce silencieuse
à tenir son éclat contre le néant
dans le cœur de l’homme
cet effort devient désir
et le monde respire à travers lui





















le plus court chemin vers l’éternité
c’est le pas immobile 
dans l’instant

être ici vraiment
c’est abolir la distance entre soi et le monde
la conscience qui s’affirme
n’a plus besoin de chemin 
elle est déjà arrivée
la divinité n’est pas un but
c’est la clarté de ce qui est

saisir l’instant

poser sa main sur la peau du ciel
respiration vent lumière tout s’accorde
le soi se glisse dans le battement du cœur
l’univers entier s’incline
devant la simple présence d’être là





























le meilleur 

c'est 

un sommeil bien ivre sur la grève 

une saison en enfer


l’ivresse tranquille 

de la fatigue ou 
du repos au contact
du monde naturel
















un sommeil bien ivre

un sommeil profond 

presque extatique où l’esprit flotte

détaché de toute 

préoccupation


sur la grève  

au bord de l’eau

 

sable 

galets

bruits de la mer

vent et 

vagues 


une communion avec le rythme naturel


c’est comme si 

le corps et l’âme se laissaient bercer par le monde

dans un état proche de la méditation 

ou de l’extase simple





l’âme se dissout doucement dans la mer


















courts mots énigmatiques à la fois sonores et suggestifs 




série 1


pizzicati

verre

moratoire

rallier

ce qui aura été fortune

















série 2


murmure

éclat

fugace

sillage

plénitude


série 3


effleurer

cristal

halte

unir

ce qui demeure mémoire


série 4


crépiter

éclisse

suspendre

converger

ce qui renaît lumière


série 5


frisson

miroiter

respiration

retrouver

ce qui s’ouvre infini


série 6


souffle

opaline

balancier

rejoindre

ce qui persiste au loin


série 7


tressaillement

lueur

pause

relier

ce qui circule secret


série 8


pétale

reflet

attente

fusion

ce qui devient murmure


série 9


scintillement

écorce

vibration

rassembler

ce qui éclaire l’ombre


série 10


ondulation

nacre

instant

unir

ce qui se maintient fragile

















le pouvoir de l’univers agit selon des cercles 

un texte à lire comme une invocation une respiration ou une méditation 
le chant de l’univers qui se pense lui-même




le Pouvoir des Cercles
tout commence
et tout recommence
le monde ne marche pas 
il danse
les étoiles tournent autour d’un silence
ce silence tourne autour d’un cœur
chaque souffle que tu prends
est le souvenir d’un souffle ancien
venu d’avant le temps.
le pouvoir de l’univers agit selon des cercles
les saisons se répondent
le jour se replie dans la nuit
la mort s’endort dans la naissance
le feu devient cendre
la cendre devient terre
la terre redevient feu
tout ce qui s’éloigne revient
mais jamais tout à fait le même
car le cercle est vivant 
il s’élève il se souvient il apprend
c’est une spirale 
un cercle qui a compris l’éveil
l’amour aussi tourne
ce que tu donnes
tu le retrouves changé transfiguré
dans les yeux que tu croises
dans la lumière qui te traverse
le temps lui-même n’avance pas 
il se déploie
comme une onde
comme un anneau de lumière dans l’eau
et toi 
toi aussi tu fais partie de ce cercle
ton âme est une orbite
ton cœur un soleil
ta pensée une graine qui revient sans cesse vers sa source
lorsque tu crois être perdu
souviens-toi 
tu es simplement à l’autre bout du cercle
et l’univers t’y ramène
toujours
le pouvoir du monde ne frappe pas
il ne conquiert pas
il revient
il enlace
il recommence
il unit
et quand enfin tu comprendras
que tout va que tout revient
que rien ne s’arrête et que tout demeure 
alors tu verras 
il n’y a ni début
ni fin
ni haut
ni bas
seulement 




la rondeur du mystère
qui respire à 
travers 
toi





















ce dont on ne peut parler


Wittgenstein

dit 


le monde est tout ce qui arrive

et cela suffit

ce qui se montre, nul mot ne peut le contenir

l’essentiel n’est pas dans le dire

mais dans le voir.


Eckhart

répond 


















tout ce que tu dis de Dieu tu le perds

Ôte les noms ôte les images 

et il demeure pur néant de lumière

quand tu cesses de parler

Dieu parle en toi


Rûmî

s’avance le cœur en feu :


l’amour est la langue de Dieu

le silence en est la grammaire.

je suis devenu rien

dans ce rien j’ai trouvé tout.

le mot brûle

le silence chante



Lao-Tseu

sourit 


le Tao dont on peut parler n’est pas le vrai Tao

l’eau ne cherche pas sa route

elle la devient

celui qui se tait vit en accord avec le ciel


et les quatre se taisent

le vent traverse leurs paroles

les efface doucement 

ne reste que la respiration du monde


alors on comprend :


ce n’est pas qu’il n’y ait rien à dire

c’est que tout est déjà dit,

dans le simple fait d’être


ni le jour

ni l’heure.

Ni mot

ni concept


seulement cette présence

immobile et vivante

où tout commence

où tout s’éteint


et où 

tout demeure


















ni le jour ni l’heure
chant mystique

ni le jour
ni l’heure
ce qui est
n’entre pas dans le temps
l’Éternel ne se lève ni ne se couche
il respire à travers tout ce qui respire
et pourtant nul ne peut dire 
Le voici
le jour passe
l’heure s’efface
mais Lui demeure 
sans avant sans après
tu le cherches dans la lumière
et Il t’attend dans ton ombre
tu tends la main vers le ciel
Il se cache dans ton souffle
ce que tu nommes absence
est sa demeure la plus proche
ce que tu crois silence
est la parole avant toute parole
ne cherche pas l’heure 
elle ne sonnera pas
ne compte pas les jours 
ils ne mènent nulle part
demeure
là où tu es
dans ce simple battement de ton être.
écoute sans vouloir entendre
regarde sans vouloir voir.
le voile se déchirera sans bruit
tu comprendras 
que ce que tu appelais  venir 
était déjà là
ni jour,
ni heure
mais le feu sans forme
qui brûle au centre de tout ce qui est




























ni le jour ni l’heure 


l’expression vient originellement du texte 

biblique

plus précisément de l’Évangile selon 

Matthieu 

24:36


quant à ce jour et à cette heure
nul ne les connaît 
ni les anges des cieux
ni le Fils
mais le Père seul


elle désigne donc l’imprévisibilité absolue de la fin des temps ou plus généralement d’un événement décisif  la mort la révélation le jugement le basculement de l’être

















la limite de la connaissance


philosophiquement dire  ni le jour ni l’heure  revient à reconnaître 
que la conscience humaine 
est finie


nous ne connaissons pas le moment de la rupture 

ou de la fin


il existe une zone du réel hors de notre maîtrise 

rationnelle


c’est une manière de poser les limites de la raison face à l’inconnaissable un peu comme Kant le fait lorsqu’il distingue le phénomène ce que nous pouvons connaître du noumène ce qui échappe à toute expérience


ainsi
ni le jour ni l’heure  exprime 
la frontière métaphysique entre le savoir humain 
et l’absolu.


la temporalité de l’être


sur le plan existentiel
cette expression nous confronte à la temporalité 
de notre existence


l’être humain vit dans le temps mais ne possède pas le temps

le moment décisif 

la mort l’éveil l’amour la perte 

advient sans prévenir


Heidegger dirait que cela renvoie à notre condition de  Dasein  être jeté dans le monde toujours en direction de la mort sans savoir quand celle-ci se produira

ne pas connaître le jour ni l’heure signifie 


vivre dans la conscience de l’incertitude 
et peut-être dans l’ouverture 
à ce qui advient




l’éternité dans le temps


sur un plan plus métaphysique on peut voir dans cette expression 
la tension entre le temps chronos et 
l’éternité kairos


le  jour  et  l’heure  appartiennent au temps mesurable 
au monde des horloges

ce qui échappe au jour et à l’heure appartient à l’ordre de l’éternel
de l’absolu du non-temporel


ni le jour ni l’heure 
indique le point de contact entre le fini et l’infini
entre ce qui passe et ce qui est

c’est l’instant où le temps s’ouvre à l’éternité
sans qu’on puisse le prévoir 
ni le saisir




ni le jour ni l’heure  exprime la conscience humaine de l’imprévisible la limite du savoir la fragilité de la temporalité et la présence mystérieuse de l’éternel dans le temps


c’est une formule à la fois 
mystique philosophique et existentielle

elle nous rappelle que la vie la mort et la révélation adviennent toujours dans un moment que nous ne maîtrisons pas et que notre tâche n’est pas de prévoir 

mais 

d’être prêt à accueillir



















un texte de contemplation 
à lire lentement comme on écoute un silence


ni le jour ni l’heure


il viendra

mais nul ne sait quand

pas au matin ni au soir

pas quand le monde fera du bruit

mais peut-être

dans une fissure de silence


















tu ne le verras pas venir

car celui qui attend un signe

regarde trop le ciel

et c’est sous ses pas que s’ouvre le mystère


le jour ne le dira pas

car le jour est trop plein de lumière

l’heure ne le retiendra pas

car l’heure est trop lourde de secondes


ce qui vient ne vient pas dans le temps

il traverse le temps comme une brise traverse la mer

sans la déranger


il se glisse entre deux battements de ton cœur

entre deux pensées

là où tu cesses un instant d’être quelqu’un


c’est là qu’il te trouve

dans ce vide sans peur

dans ce calme sans nom


il ne te demande rien

ni croyance

ni mérite

seulement ton attention nue

comme une flamme qui ne cherche plus à brûler


alors le monde se tait

les heures cessent d’avoir un poids

tu es là simplement

dans ce présent qui n’a plus de bord


tu comprends enfin 


le mystère n’a ni jour ni heure

parce qu’il est toujours 


c’est toi qui passais




nilejournil'heure

NLJNLH














petite série de poèmes du banal

on transforme des objets et phrases du quotidien

en textes poétiques



poème du bulletin météo


Pluie fine à 8h00

Vent sud-est 12 km/h

Température ressentie  fraîcheur.

Le ciel hésite entre gris et bleu

Silence sur les toits







PB

Poème Banal 











poème du métro


Rame 3 quai 7.

Portes qui claquent

Pas pressés regards baissés

Écran  publicité.

Un chaton cligne de l’œil

Rame part



poème de la cuisine


Ouvre le frigo

Une pomme verte un yaourt oublié

Le café refroidit sur le comptoir

L’horloge claque ses secondes

Rien ne se presse


poème numérique


Nouveau message :  Ok

Email reçu à 11h42

Lien partagé  vidéo d’un chat.

Notification  batterie faible.

Le monde continue en arrière-plan


poème du bureau


Clavier qui claque

Stylo qui roule

Post-it jaune   Ne pas oublier 

Fenêtre ouverte sur la pluie.

Silence entre deux frappes




clé poétique 


chaque texte reprend des phrases banales 

des observations quotidiennes


la poésie naît de la mise en série du rythme et 

du regard attentif


le banal devient objet de contemplation  

presque méditatif




poème du réveil


Bip. Bip. Bip.

Main cherche l’interrupteur

Lumière crue

Café chaud

La journée commence sans bruit



















qui est 

Kenneth Goldsmith 


Kenneth Goldsmith né en 1961 est un poète  enseignant et artiste conceptuel américain fondateur du site UbuWeb consacré à la poésie expérimentale et à l’art sonore

il a été professeur à l’université de Pennsylvanie où il a enseigné 
un cours célèbre intitulé 

Uncreative Writing

l’écriture non créative
















le principe de l’écriture sans écriture

Goldsmith part d’un constat :


nous vivons dans une époque de surabondance textuelle 

tout a déjà été écrit

copié partagé numérisé


dès lors, l’acte d’écrire de nouvelles” phrases devient presque inutile

l’enjeu n’est plus de produire du contenu mais 

de reconfigurer, déplacer et recadrer

le langage déjà existant.


il résume ainsi sa position 


l’originalité est dépassée

L’acte de choisir, de copier et de recontextualiser 

est la nouvelle écriture


les procédés de l’uncreative writing


Goldsmith valorise des pratiques comme :


le copier-coller

la transcription

le plagiat intentionnel

le remix

la réorganisation de textes existants

documents administratifs journaux discours etc


ces pratiques ne sont pas paresseuses mais conceptuelles

le geste poétique réside dans 

le choix le contexte la structure et la position du texte 

plutôt que dans l’invention de mots nouveaux


exemples concrets


quelques œuvres emblématiques de Goldsmith :


Day 
2003
retranscription mot pour mot du New York Times
du 1er septembre 2000

Traffic
2007 
retranscription des bulletins 
de circulation radiophoniques d’une journée

The Weather
2005
compilation des bulletins météo.

dans ces livres rien n’est inventé mais tout est recontextualisé
transformant des documents banals 
en objets littéraires.


les enjeux théoriques


contre le romantisme de l’auteur

Goldsmith s’oppose à la figure de l’auteur inspiré et original.

l’écrivain devient un gestionnaire du langage pas un génie créateur


l’écriture à l’ère numérique


internet a transformé notre rapport au texte 

tout est copiable archivable recombinable

le rôle du poète est alors de révéler la poésie du flux

plutôt que de produire du neuf


éthique et paradoxe


cette approche interroge 


la propriété intellectuelle

le plagiat comme geste artistique

la valeur du travail littéraire dans un monde saturé de textes



















honneur au plagiat
au geste audacieux de copier
de prendre ce qui existe déjà
et d’en faire un monde nouveau
pourquoi inventer quand tout est là 
chaque mot chaque phrase chaque souffle de texte
attend d’être déplacé réordonné réanimé
plagier c’est écouter le murmure du monde
le remixer comme un DJ des lettres
le faire vibrer dans un contexte inédit
le plagiat n’est pas vol
il est attention extrême
choix conscient
poésie de l’archive
dans le banal retrouvé le quotidien copié
dans le texte recopié l’éclat du neuf surgit
le plagiat c’est la liberté absolue 
créer sans inventer
écrire sans écrire





























clé conceptuelle 

le plagiat devient geste artistique plutôt qu’infraction 

il révèle le poétique caché dans tout ce qui existe déjà

il interroge la notion d’originalité 

il transforme la lecture en expérience esthétique

il célèbre l’ère de la surabondance textuelle 

où copier est créer autrement







manifeste du plagiat

honneur au plagiat
à celui qui prend le mot déjà écrit et le fait sien
à celui qui ramasse les phrases éparpillées
comme on cueille des pierres sur le bord d’une rivière
et en fait un pont entre les esprits

pourquoi inventer quand tout existe déjà 
le monde est saturé de textes
de journaux de tweets de catalogues de bulletins météo
et chacun attend son geste de réanimation

plagier n’est pas voler.
plagier est  voir choisir écouter
chaque phrase volée devient note dans une symphonie invisible
chaque mot repris devient 
éclat de lumière dans un kaléidoscope de langage

nous vivons dans une ère de surabondance
où l’originalité est un mythe
où créer c’est déplacer réorganiser
faire briller ce qui dort déjà

le plagiat est liberté
liberté de ne pas se battre contre le déjà écrit
liberté de mettre en dialogue le banal et l’éternel
liberté de transformer un communiqué en poème
un article en chant un email en méditation

le plagiat est joie
Joie de découvrir que chaque mot 
peut être réinventé par le contexte
que le banal devient extraordinaire
que le quotidien copié devient art

élevez donc vos copies
vos transcriptions vos collages
chaque geste conscient chaque réappropriation
chaque déplacement
est une flamme qui illumine ce qui semblait 
froid figé inutile

le plagiat n’est pas paresse
le plagiat est vision
plaisir création sans invention
une poésie de l’archive
un art de l’attention extrême

honneur au plagiat
celui qui nous enseigne que créer
c’est voir autrement ce qui existe déjà
et faire jaillir le poétique du monde entier
























aube


soleil sans mémoire 

l’enfant court dans la lumière

le ciel se retourne


barbare


sous la pluie de feu

la bouche bleue d’un ange

chante les ruines

















enfance


un ruisseau s’éveille

le bois respire en silence

mes pas sont des jeux


villes


tours de verre fumées 

le cœur bat dans les néons

un rêve s’éteint lent




marine


l’eau porte des voix

navire d’encre et de vent

je dors sous la mer




mystique


un feu sans couleur,

brûle entre deux horizons 

silence vivant


départ


les routes s’effacent

seule reste une lumière 

je deviens l’espace

















un moine demanda au maître Tozan 


qu’est-ce que Bouddha 


le maître répondit 


le feu du four


la réponse ne décrit pas Bouddha comme une idée,

 mais pointe vers la réalité immédiate

vivante et brûlante du moment présent.

c’est une invitation à voir la nature de Bouddha dans tout ce qui est

ici et maintenant



















le bambou dans le vent


un disciple interroge le maître Seung Sahn 


qu’est-ce que le zen 


le maître répond 


le bambou penche dans le vent.



la vérité zen ne se trouve pas dans les mots
mais dans l’observation directe du réel dans la simplicité 
du monde naturel.

le monde est déjà l’expression du zen  il suffit d’ouvrir les yeux.


tous ces mondō montrent que 


le zen ne se pense pas il se vit

la vérité n’est pas un concept mais une expérience immédiate

la réponse du maître sert à briser la dualité entre question et réponse





maître qu’est-ce que la nature 


le maître répondit 


écoute la feuille tomber




la réponse du maître n’explique rien 

elle montre

la nature n’est pas un concept à définir, mais

un événement à vivre

entendre une feuille tomber c’est expérimenter le changement le silence

la présence du moment

c’est là que réside la vérité zen : dans l’expérience directe, pas dans la pensé

















Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

Libellés

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A1 A10 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 AB ABDL Abécédaire Aboulafia Abréviations Abrüpt Abruzzo ACC Acker acronyme Actis Actualités ADBP Adorno ADR Adrénaline ADUMC Advaita Agamben Agenda AgnèsMartin Agrafe et boite Ainsité AIR Air du temps akasha Akhmatova AL Alain de Lille Alan Davies Albiach Alchimie Alechinsky Aleph ALF Alferi alien Alina Reyes ALTH AM Amande Ammons Amor fati AN Anagrammes Anaphore Anaximandre Anders André Breton André du Bouchet André Velter Andy Goldsworthy animal animation Annick Ranvier Annonciations Anthologie Antin David AP Aphaïa aphorismes Apollonios aporie Appelfeld Approche APUMM APZ Arago Aram Saroyan Arbres Archéopoésie ArgentOr Aristote Arp Arseguel Art sacré ARTHAUD AS ASDMI ASF Ashbery ASLEND Assez Astrologie Atlantide attente Aurélien Barrau Aurore Automne Auxméry AVB Avec Avent AW axiologie Axiomes Azam B B.Celerier Babel BABIL Bachmann Baies Baigaitu BAM Banal Bandeaux Barque Barré Barry Lopez Barthes Bashô Basque Basquin Bataille Battala BAZAR BDLE BDLF Beaufortain Beckett Beckford Benedetto Bénézet Benoît Labre Benveniste Bergounioux Bernstein bête Bhattacharya bibliographie Bibliothèques bientôt Bimot Binet bio biographie BioMobiles Biopsies Bishop BISSES1 Bivouac Blackburn Blaine Blanc Blanchot Blanqui Blaser Blau Duplessis Bleu Bobin Bochner Bohm boisflotté Bök bord de terre Borges Bouddha Bouthonnier Bouvier Bozier Brautigan Bretagne Bribes Briciole bricoleur Brisset Broodthaers Bruckner Bryen BSRM Butor Byron C C.C C.D.A C.E.T C.F. C.Olson çacest café calcul Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conatus conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley cri crystallography CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV Cyber cycle Cyrano CyT D.SNLS Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DD DDLR de De Vries Decout DEE definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détails Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dialogues Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DLNI DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan DUNE Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDJ EDLCDS EDLF Edmond Jabès EDO EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul EM Emmerson Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade ennui EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman Esnault ESPA Espace Espitallier essais ét été Etel Adnan ETLPDMP Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable Fadeur faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Fiction Films FiniSol Finkielkraut FIVE FL Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji Futur G.C.L. G.Luca G.R.I Gary Snyder Gaza GB GDD GDLMC GDT GEGO genese Genet Genji Géologie géométrie géophanie Géopoésie Gervais Geulincx GIA Gif Giffard Giovannoni Girard Giraud Giroux Gizzi Gleize Glossaire GMH Gnoséologie Gobenceaux Godard Godwin Goethe Gombrowicz Gongora Goodman Nelson GOPC GPDB GR54 GR70 GR91 Graal Grâces Gramm gris Grothendieck Guerre Guesdon Guy Debord Guyau Guyotat GVDT GWFH Gygès H H.D. H.P Hadot Haenel haïku Hamant Hamish Fulton Hamon Harms Harrari Hart Crane Hausmann Havet HE Heaney Hécate Hegel Heidegger Henri Michaux Henri Thomas Herbes Herta Müller Hésiode Hesse Heures hexagrammes HFSR HHPC Hikmet Hillesum Hiroshi Yoshida Histoire HM HN HO Hocquard Hofmannsthal Hohl Hölderlin Hominidés homonymies Houellebecq HR. HRC HS HSCDLAE HTH Hubin Hugo Ball Huguenin Hume HV Hymnes orphiques Hypérion hypertexte Hypnos i I remember I.P-B. IA ici idéogrammatique IDLR IFE Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jankélévitch Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JDS JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou JELRLT Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov khôra Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kral Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.A.S L.D. 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SDM Sel selon SELP Seneca Sénèque Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos silenc SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski SLFDM soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufi Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès SUBHDLH Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso sutras Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos TC Tchékhov TDQ TDUESDS TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé Thoreau timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains translucide TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tunnel Tweets Twillight Typoésie u.p.d.d.v UCCDC UCDD UDP UJAAB UJAJS Ukraine ULDL ULDLLA Ulysse UMO UMP UN UNM unmot UPDS UPSA usura UVD V V.E V.I. V.Kh V.P. VALC Valet vazquez VDSJ VE Véda Vegan vélo VEMDIL Venet Venise Vents VERBES Vercors vérité Verlaine Verne verre Vert vertical Vésuve Vézelay VGE Vico Victoria Hanna vide Vidéo Vilgrain Virgule visage Viton vitraux VJ VO voici Voies voilà voix volcan Voluspa Volut Von Aesch Vous Voyelles Vulcano W W.Benjamin W.I.P. W.S Wable Wagô Wajcman Waldman Waldrop Wallace Stevens Walser WB WBY wcw webasso Webcams Wermer Lambersy Werth WGJ WilliamBlake Windows Wittig Wolfgang Laib Wolfson wolman Woolf ww. WWFDH Xardel Xénophon Xu Xiake xxx Y.B Yanka YDM YISANG YOGA Zagdanski ZANZOTTO Zeit Zéno Bianu Zéro Zététique Zinoviega Zoom Zukofsky Zürn

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