Fayçal
.
La mer sourit
elle fait du corps un possible
.

Le voici

nu

personne

qui n'est rien, qui n'a rien, passe et cède le pas.

Un éclairage nouveau et un petit reste d'une grande valeur

.

Pointe légère

absente

inexistante

.

L.A. avec les photographies de Fayçal

SHGAGA

Poésie

Pascal Boulanger

:

de la lecture & de la critique

Contribution de Nathalie Riera

°

Les carnets d' Eucharis

ici

pour ce jour Bleu
.

Cézanne les grandes baigneuses

comme une relation idéale, naturelle entre la femme et la nature

Le vent

.


Tendance générale
:


il va immédiatement remonter 
avec des bourrasques et remonter encore

après le passage
 du nuage le plus bas

.

Sa force augmentera
en l'espace de quelques dizaines de minutes.


 risque de fortes bourrasques
venant de plus à gauche que le vent actuel

puis affaiblissement sans changement de direction

Pas de pluie 
si le front est peu vigoureux

.
Suivre le vent
représente la conformité


Les personnes cultivées 
répètent leurs directives pour que les choses soient faites


.

Il est de bon augure d'être ferme et authentique

.

Le regret s'évanouit et tout autour

tout est bénéfique

.

Bien qu'il n'y ait 
pas de commencement   il y a une conclusion


.

Comme symboles secondaires
 je rencontre

:

la respiration qui revitalise

un médium, un chaman ou un channel

une pierre noire qui diffuse de la lumière

.





Le vent souffle
animant tout sans être nul part saisissable 

ainsi en est-il du

 DIVIN

 tous en ressentent l'influence bienfaisante

mais
personne ne peut

LE saisir,
ni
LE voir
.


Sifflement et salive
cils blancs
sous silence de la neige
.




Sous le pas
sous le pas avec le vent et le vent






















.

La fleur de primevoire
parce qu'elle fleurit au début du printemps
elle porte aujourd'hui le nom de

Primevère

le nom latin (botanique) est

primula

.
Fleurs jaunes pâles,

tachées d'orange au centre

solitaires sur sur une longue hampe velue,

parfumées

prairies
bois
broussailles et talus herbeux

jusqu'à 1500 m, de mars à juin

.
L.A. photographie, Cochette, mars 2010
.
C'est la chaîne des idées accessoires qui m'attache à la botanique :

les prés, les eaux, la solitude, la paix, le repos...

J.J.R

Il est donné à celui-là ( l'homme de solitude ) de reconnaître que toute beauté, chez les animaux comme chez les plantes, est une forme durable et nue de l'amour et du désir. Il voit les animaux et les plantes s'accoupler, se multiplier et croître, avec patience et docilité, non pour servir la loi du plaisir ou de la souffrance, mais une loi qui dépasse plaisir et souffrance et l'emporte sur toute volonté ou résistance. Fasse que ce mystère, dont la terre est pleine jusque dans ses moindres choses, l'homme le recueille avec plus d'humilité : qu'il le porte, qu'il le supporte plus gravement ! Au lieu de le prendre à la légère, qu'il ressente combien il est lourd ! Qu'il ait le culte de sa fécondité. Qu'elle soit de la chair ou de l'esprit, la fécondité est "une" : car l'oeuvre de l'esprit procède de l'oeuvre de chair et partage sa nature. Elle n'est que la reproduction en quelque sorte plus mystérieuse, plus pleine d'extase, plus " éternelle" de l'oeuvre charnelle

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Rainer-Maria Rilke
Lettre à un jeune poète
traduit de l'allemand par Bernard Grasset et Rainer Biemel
les cahiers rouges, BG.

Chris Ofili
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The eye the upper room 2002

ICI

Nick Brandt
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Quand brille la lune nouvelle, les éléphants, d'après ce que j'entends dire, mus par quelques intelligence naturelle et mystérieuse, emportent des rameaux, récemment arrachés aux forêts où ils paissent, les élèvent et, tournant leurs yeux vers le ciel, agitent doucement ces branches, comme s'ils adressaient une prière à la déesse, afin de se la rendre propice et bénevole

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avec Pline, signe amical à Chris Ofili et Agnès
les photographies de Nick Brand
ici