mardi, novembre 11, 2025


une mesure fractale se déploie dans l’infini 

des parts et des répliques 


chaque fraction porte en elle le reflet du tout et 

le mystère de l’ordre dispersé



une intermittence relative 

apparaît et disparaît entre les battements du réel 

laissant place au vide où tout

pourrait renaître








ceci forme 

hasard et dimension se croisent et se défont dans l’air invisible 

comme si 

le monde se mesurait à l’écart de toute certitude




ceci un coquelicot 

ceci un épilogue 


un rouge s’ouvre et se referme dans le court du temps 

comme 

une mémoire qui se fane et se raconte



ceci une courbe 

ceci la soif 

se répondent dans le silence des contours et s’étirent 

comme 

un désir qui ne se nomme pas



il y a 

un intérêt à sentir ce que tu vois 

à laisser la lumière et la matière glisser dans ta peau 

comme si 

le monde entrait en toi avant de repartir



ceci 

une peinture vernie 

reflète des mondes que nous ne touchons jamais 

garde intact le vertige des couleurs mortes 

et vivantes 

à la fois






ceci 

un mot altéré 

vacille entre ce qu’il fut et ce qu’il devient 

résonne d’un sens qui se dérobe et s’invente à chaque respiration





ceci 

lundi 

s’avance comme un murmure 

lourd de promesses et d’oubli dans le cours tranquille 

des jours



ceci 

le soleil 

éclaire sans compter 

nos ombres s’étirent et se perdent sur le monde

















notre temps nous est sinueux 

il se plie à nos doutes 
s’étire dans l’ombre des instants 
glisse entre les lignes 
de ce que nous croyons être vivre 
ne cesse de recommencer 
là où nous pensions 
finir



je secouai la tête tant j’étais étonné que le réel tienne encore debout 
sous le poids de tant d’irréel












le chemin est infini
il n’y a rien à retrancher rien à ajouter 

il s’ouvre simplement sous mes pas comme si 
chaque souffle suffisait 
à le faire exister


























une poésie 
comme 

une architecture 
de vide et de répétition dans trois dimensions 
l'éponge de 

Sierpinski-Menger 


je regarde l’éponge  

je vois le cube se creuser de lui-même 
le plein devient 
vide 

le vide devient structure


















 
chaque retrait répète le retrait précédent 
chaque volume contient son absence 
chaque face se divise en neuf et 

le centre disparaît 

la forme s’allège et se répète 
elle s’étend dans les trois directions 
sans jamais s’épaissir 

chaque itération crée plus de surface 

moins de matière
plus de passage 
moins de mur 

la densité tend vers zéro 
la surface vers l’infini 
la géométrie se retourne contre elle-même 
et produit 

une matière ajourée 
une architecture du rien 

la logique fractale remplace la construction 

la règle devient espace 
la répétition devient relief 
chaque fragment contient le schéma du tout 
et le tout n’est qu’un réseau d’intervalles 

le cube n’est plus solide 
il respire 

il démontre que l’infini peut être contenu dans 
un corps fini 

que la matière peut être définie par ce qui lui manque 
et que la géométrie de l’éponge 
est 



une 
pensée 
sur la porosité du 
réel




je 
regarde 
la poésie-cascade de
 
Novikov-Stewart 

je vois l’énergie se déplacer 
des grandes échelles aux petites 

chaque mode transmet sa quantité à l’échelle suivante 
sans pause sans rupture 

chaque étape est régie par des interactions 
non linéaires 













chaque fluctuation engendre la 
fluctuation suivante 

le spectre se remplit de détails 
de plus en plus fins 

l’énergie se fragmente mais ne disparaît pas 
la dissipation n’apparaît qu’au bout du chemin
 

chaque amplitude contient la trace de la précédente 
le désordre apparent organise 
le transfert de manière déterministe 


chaque pas répète le principe 
de la cascade
 
observer revient à suivre 
la traduction du mouvement macroscopique 
en mouvement microscopique 
le flux continue 

le flux 
construit la loi et la loi devient 
flux 

le système transporte l’énergie 
jusqu’à ce que la viscosité impose sa limite

chaque interaction est preuve que la complexité 
naît de la contrainte et 
que 

la turbulence 
structure le chemin de l’énergie 




le 
flux
continue 
continue 
continue






















poésie expérimentale sur la géométrie de la turbulence
comme un flux de conscience 
mathématique 


je plonge dans le souffle du fluide 

&

je vois 

les tourbillons se ramifier


















 
chaque rotation contient la rotation suivante 
chaque onde enfle et s’efface 
le chaos tisse sa structure invisible 
la vitesse se plie à la rotation 
la rotation se plie à l’échelle 
chaque fragment reflète le tout sans jamais se répéter 
les formes naissent et meurent en silence 
les couches se superposent et se déchirent 
la turbulence n’est ni fixe ni prévisible 
elle est langage du mouvement 
langage de l’infime et de l’immense 
chaque vortex est un mot 
chaque flux une phrase 
l’ordre surgit de l’errance 
la géométrie s’invente dans le désordre 




le 
regard 
attentif suit 
le passage du simple 
au complexe dans l’éternel 
renouvellement des 
formes

poésie de la turbulence



mais comment distinguer entre le turbulent et le laminaire 
dans l'atmosphère




*


poète

=

Voyageur de l’Instant Absolu

Fonction  
passer au centre du temps
Pouvoir  
suspension totale
Signes 
silence autour de lui
Domaine 
moments d’éveil
Risque  
rester figé











 


je regarde la fougère  

je vois la répétition exacte de sa forme dans chaque fronde 

chaque petite feuille reflète le tout et 

le tout se retrouve 

dans la partie 














ce n’est pas hasard mais nécessité 

c’est un ordre simple qui se répète et qui crée 

complexité 

le motif se décline selon l’échelle et pourtant reste 

identique à lui-même 


c’est 

un langage silencieux de la nature 

une géométrie qui ne réclame pas attention 

mais qui s’inscrit dans tout ce qui croît 

qui se déploie 

et se reproduit 


dans le vent dans l’eau dans la pierre 

fractale sans titre ni nom mais perceptible 

dans l’œil attentif 


un objet qui montre 

que le même principe peut générer 

l’infini 


que la structure peut naître 

de la contrainte

  

que la beauté n’est qu’une conséquence 

de la régularité






je plonge dans Mandelbrot 

et je vois le contour qui s’enroule sur lui-même chaque détail révèle un détail encore plus petit chaque frontière se complexifie sans jamais se rompre la figure n’a pas de centre visible ni de limite précise pourtant elle est cohérente et complète le motif répète le motif mais jamais exactement la même forme se renouvelle à chaque zoom c’est une preuve que l’infini peut être contenu dans une forme définie que la régularité et la variation coexistent dans le même espace le fractal n’est ni décoratif ni décoré il est démonstration il est objet de pensée il est un outil pour comprendre que la complexité peut émerger de la simplicité et que la structure n’est pas forcément finie 




Mandelbrot 
enseigne la constance 
du changement et la constance 
de la loi dans l’infini perceptible par 

l’œil attentif






la répétition est musique du temps 

elle est souffle

elle est rythme 

elle installe le mot dans le corps 

elle crée l’écho 

elle inscrit le monde dans la mémoire 

elle fait renaître le sens à chaque passage 

elle fait danser la phrase 

elle transforme le banal en sacré 

chaque retour sur le même mot sur la même image est une méditation sur le passage du temps sur la constance des choses sur la lumière qui change mais qui revient 

la répétition n’est pas lassitude 













elle est intensité 

elle est battement 

elle est présence 

elle fait vibrer le silence entre les mots 

elle fait sentir le pouls du monde 


elle montre que tout ce qui revient 

est

à réinventer 
à redécouvrir 
à réentendre à chaque fois




la répétition 

est 

une clé pour habiter 

la langue 

habiter le monde 

en marchant 

toujours sur le fil du même 

souffle

















une liste centrée sur 
fantasy

comme si le mot lui-même 
ouvrait des paysages imaginaires 


fantasy le vent parle aux montagnes flottantes
fantasy les rivières s’inversent et chantent des secrets anciens
fantasy les pierres ont des yeux et observent le monde
fantasy les arbres bougent quand personne ne regarde









fantasy 

le ciel se plie pour laisser passer la lumière 
des autres mondes


fantasy 

le souffle des créatures invisibles traverse 
les corridors du temps

fantasy 

marcher c’est sentir les cartes se replier 
sous les pas

fantasy 

le silence devient une forêt où l’on peut se perdre 
et se retrouver

fantasy 

chaque nuage est une porte chaque ombre 
un passage

fantasy 

écouter c’est comprendre que le réel et l’imaginaire 
respirent ensemble

fantasy 

le monde est vaste et se déplie à chaque 
respiration








fantasy 

n.f.

genre littéraire ou artistique caractérisé par des éléments imaginaires

merveilleux ou surnaturels souvent dans 

un monde inventé















petite suite fragmentaire avec un mot

dehors



je reste debout


le ciel ne dit rien


tout est clair



le pas 

s’invente en marchant

le silence est une maison
















je n’attends rien
tout arrive



dehors 

rien ne commence
rien ne finit
tout circule


je touche le temps 

il glisse
comme l’eau dans les mains



 lenteur  

fil conducteur 

lenteur le vent 
lenteur les feuilles 
lenteur le pas avance 


je reste debout dans la lenteur du monde


lenteur le ciel 
lenteur le silence 
lenteur le souffle 
lenteur de l’eau sur les pierres


lenteur tout arrive sans précipitation


lenteur  lumière touche les choses et les laisse là
lenteur le temps 
lenteur marcher    penser devenir sentir
lenteur le corps    se fait paysage


lenteur 

rien 

rien 

rien

rien ne commence tout circule


lenteur 

écouter 

le monde écouter 

écouter 

la lenteur







liste centrée sur le mot 

énergie 

énergie le vent 
énergie le feu 


énergie pas frappe la terre et la réveille


énergie souffle

énergie  arbres

énergie dans les arbres


énergie lumière traverse le ciel et touche le sol


énergie corps 


énergie silence pulse entre les mots


énergie eau chante sans bruit


énergie tout vibre même quand rien ne bouge


énergie marcher sentir le monde en mouvement
énergie temps 

le temps lui-même est une respiration



énergie 

toucher 
regarder 
écouter 
devenir

énergie tout circule sans fin et revient






 





Croix du Berger
novembre
2025

flux continu où le silence se déploie 
à travers les paysages le corps et le langage 











le vent traverse la vallée les pierres sont immobiles et pourtant elles respirent je marche sur la neige et chaque pas ouvre un espace que rien ne remplit le ciel pèse sur les arbres et les arbres pèsent sur le sol chaque souffle se tait avant d’arriver à ma bouche je regarde le vide entre les nuages et le vide regarde en retour 

le mot tombe et laisse sa trace blanche sur la page le silence emplit ce qui manque le silence est la substance et la forme la rivière s’écoule mais son eau est immobile dans l’esprit je touche le sable et le sable retient son histoire le corps avance mais il ne touche rien et pourtant tout répond chaque pause est un cri retenu chaque blanc est lumière chaque souffle suspendu devient horizon 

je marche longtemps et la marche devient langue le monde parle dans le creux de l’espace entre les pierres entre les arbres entre le ciel et le vent je n’écris que pour que ce silence reste que ce silence me traverse et traverse celui qui lit je n’écris que pour que le mot se fasse souffle et que le souffle se fasse monde le temps s’efface et le temps est tout ici 

le corps se tait et le corps est vaste le paysage est vide et pourtant entier je ne cherche rien que la présence que chaque pas laisse que chaque souffle ouvre que chaque blanc devienne paysage que chaque silence devienne voix
































 



silence

neuf novembre 2025

le silence du Lac des Fées et autres silences











une liste  

longue et immersive 

de silences fantastiques et mystérieux 















  • le silence des forêts 

    où les arbres chuchotent entre eux mais jamais aux voyageurs


  • le silence des ruines anciennes 

    où les pierres retiennent le souffle des siècles


  • le silence des abysses 

    où l’eau noircit et engloutit tout son autour


  • le silence des montagnes flottantes 

    que les vents n’osent traverser


  • le silence des bibliothèques interdites 

    où les livres ferment les yeux quand on approche


  • le silence des créatures de la nuit 

    qui écoutent mais ne parlent jamais


  • le silence des miroirs anciens 

    qui retiennent les voix des disparus


  • le silence des portes scellées 

    qui semblent respirer dans l’ombre


  • le silence des cavernes de cristal 

    où chaque écho meurt avant de naître


  • le silence des plaines de brume 

    où le temps semble s’arrêter


  • le silence des tours abandonnées 

    que le vent hante sans jamais briser


  • le silence des lanternes éteintes 

    dans les villes fantômes


  • le silence des lacs noirs 

    où la surface reflète tout sauf l’âme


  • le silence des sentiers oubliés 

    que les pas des morts seuls foulent


  • le silence des bibliothèques d’ombres 

    où les pages lisent celui qui lit


  • le silence des horloges arrêtées 

    dans les châteaux engloutis par la neige


  • le silence des portes du labyrinthe 

    qui se referment derrière le courage


  • le silence des vents gelés 

    qui traversent des plaines mortes


  • le silence des citadelles 

    suspendues entre ciel et nuages


  • le silence des voix avalées 

    par le sable mouvant des déserts anciens


  • le silence des cavernes de fumée 

    où les esprits murmurent sans se montrer



*



dans son voyage avec un âne dans les Cévennes Stevenson évoque un phénomène de brusque réveil qu'il situe autour de trois heures du matin et qui concerne tous les êtres vivants au même moment pour autant qu'ils dorment dehors 

il y voit un petit mystère cosmique


serait-ce un frisson de la terre qui traverse nos corps

un moment d'accélération de la nuit

une rosée invisible provenant des astres


il demeure que l'instant est bouleversant le silence s'y fait absolument entendre comme musique ou plutôt c'est à ce moment que levant la tête on entend distinctement le chant des étoiles





















randonnée 

souffle du monde qui entre dans nos pas 

respiration du temps qui s’étire sur les sentiers 

oubli de soi dans la présence des choses 

cœur qui s’accorde au rythme du vent 

regard qui s’élargit jusqu’à se fondre dans la lumière 

pensée sans mots qui chemine dans la poussière des routes 

poème muet que le corps écrit à chaque foulée 

lente révélation 

retour vers soi 

miroir du silence intérieur 














prière du corps qui remercie la terre 

école du dépouillement 

chaque pierre devient un maître chaque arbre une confidence 

marcher pour se taire 

se taire pour entendre 

le pas qui pense et la pensée qui marche  

philosophie du souffle 

poésie du présent 

sagesse du mouvement



hiking

treking

walk

I love hiking in the mountains


merci pour cette poignée de jours d'octobre




lectures 

randonnées aux sites sublimes 


Xu Xiake voyage à travers la chine il observe les montagnes les rivières les grottes il note les formes du relief les couleurs de la pierre les habitudes des habitants il marche pour comprendre le monde non pour le célébrer il décrit ce qu’il voit avec précision il relie la géographie à la connaissance il avance chaque jour pour dresser un portrait exact du pays ses randonnées deviennent une enquête sur la nature sur le temps sur la manière dont les hommes habitent la terre il écrit sans chercher la gloire seulement pour transmettre ce qu’il a vu


terre de diamant

Kenneth White parcourt les routes du monde il cherche une géopoétique une façon de penser avec la terre il marche le long des côtes des falaises des plaines il écoute la langue du vent et du sable il parle d’un monde ouvert d’un esprit nomade qui traverse les frontières sans les effacer il regarde la terre comme un diamant multiple une matière brute où se reflètent les pensées les paysages les cultures il veut relier la poésie et la géographie la marche et la connaissance il avance sans centre ni but pour habiter le monde en mouvement


marcher une philosophie

Frédéric Gros parle de la marche comme d’une expérience de liberté il dit qu’elle ne sert à rien qu’elle échappe à la logique de la vitesse et de la productivité il montre que marcher c’est penser autrement c’est se détacher du pouvoir du bruit du monde il évoque les philosophes qui ont marché nietzsche rousseau thoreau chacun trouvant dans le pas une forme de vérité il décrit la lenteur comme une résistance une manière d’habiter le temps il dit que la marche ne cherche pas à arriver mais à être dans le mouvement pur il voit dans chaque pas une façon d’exister sans rôle sans identité juste un corps qui avance dans le monde





Nietzsche marche pour penser il dit que les pensées ne viennent qu’en marchant il écrit dans le crépuscule des idoles que seules les idées venues en marchant ont de la valeur il avance dans les montagnes de l’engadine il respire la lumière et le vent il fuit la ville la lourdeur des hommes la maladie du sérieux il cherche la légèreté du pas la pensée qui danse il dit dans ainsi parlait zarathoustra que tout esprit profond a besoin d’un masque et d’un corps libre il veut une philosophie du mouvement du grand air une pensée qui ne se fige pas il écrit que rester assis c’est le vrai péché contre l’esprit il veut que la pensée soit musculaire solaire aérienne il marche pour rompre avec la métaphysique de la fixité pour faire de la vie un chemin il dit oui à la terre à la force du corps au retour éternel de la marche il ne prêche pas il avance il fait du pas un acte de création














 

gamme des jaunes


Jaune de Naple  PY41 ou mélange PY35/PW4

jaune crémeux adouci rappel de lumière diffuse sur la pierre

Jaune d’ocre  PY42

jaune terreux mat idéal pour la modulation des feuillages clairs

Jaune indien PY139

jaune chaud tirant vers l’ambre, profondeur lumineuse du couchant

Jaune d’or transparent PO62 

teinte ambrée translucide parfaite pour les glacis dorés

















le jaune n’est pas une couleur c’est un souffle du dedans un éveil du visible à lui-même une mémoire solaire en travail dans la matière une ouverture de l’être vers sa propre transparence une vibration d’origine avant que le jour ne prenne forme le jaune est l’élan du monde vers la clarté la preuve que la lumière a voulu demeurer il ne brille pas il respire il émane de ce qui a compris la douceur du feu il est l’or du silence le miel du vide la patience du matin encore tremblant le jaune ne dit pas vois il dit sois il ne s’impose pas il traverse il est l’âme du temps qui s’incarne un instant avant de redevenir pure absence il contient le divin en dilution lente une prière dilatée jusqu’à devenir atmosphère le jaune est la frontière poreuse entre la chaleur et la pensée une bénédiction suspendue dans la substance de l’air il est la voix du souffle qui a trouvé son corps un espace sans contour une tendresse en expansion infinie

















 

Vêpres  la descente douce

la lumière se retire
elle laisse derrière elle une trace d’or pâle
comme la mémoire du jour sur la peau du soir

le monochrome se fait matière de crépuscule
le visible devient souvenir.
et dans ce souvenir
le divin respire















 

tout se reflète en tout

chaque chose a son écho en chaque chose


cette formule est d’une beauté rare  elle dépasse le déterminisme mécanique pour devenir vision d’unité le monde entier est symphonique  chaque note résonne avec toutes les autres c’est une anticipation de la pensée holistique ou dirait-on aujourd’hui, systémique



rien n’est accidentel tout est tissé

chaque instant découle d’un autre   chaque souffle d’un souffle

ce que je crois hasard n’est qu’un fil du même tissu






















les causes s’enchaînent depuis le passé le plus reculé

tout ce qui est maintenant a déjà été préparé

je vois la nécessité dans le mouvement du monde

tout se reflète en tout chaque chose a son écho en chaque chose


je suis dans le tout et le tout est en moi



il n’y a pas de hasard 
il n’y a que la musique silencieuse de la volonté




le calme demeure 
le calme demeure 
le calme demeure




























un pur métal poétique
contient 

une vérité à la fois 
théologique esthétique et métaphysique

LE MONOCHROME EST UNE ANNONCIATION


le monochrome 
ne montre rien mais dans ce 
rien


quelque chose 

s’annonce














ce n’est pas une image

c’est 

une visitation


une présence sans figure qui se tient au seuil de la matière


la couleur ici 
n’est pas peinture 

elle est 

parole 
incarnée 
dans la lumière



un champ silencieux


où 

le visible 
se prépare à naître


chaque 
monochrome 
est 
un 

oui



un consentement du monde à l’invisible


la toile 
devient la chambre de l’aube

le pigment
la vibration première de ce qui veut être




l’ange n’apparaît pas  mais on sent 
qu’il vient


la surface palpite d’une attente 
sans objet


le geste du peintre n’est plus création
mais 

écoute



un acte d’accueil
une préparation à la présence


rien ne se passe
et pourtant tout commence





Le monochrome n’est pas l’œuvre il est le moment avant l’œuvre
l’instant où la lumière retient son souffle
avant de prendre forme




peindre un monochrome
c’est tendre la toile au seuil de la révélation


c’est accepter que la couleur
soit la messagère du 

sans-nom




une Annonciation silencieuse
sans ange ni vierge


où 

le divin descend sous la forme d’un ton d’un champ


d’une vibration unique



le monochrome n’annonce rien d’autre
que la présence même 


l’être venu dans la couleur



















 

complies    le grand silence

rien à dire
rien à peindre
tout est accompli

la toile dort dans la pénombre
chargée du murmure du monde
la couleur s’est retirée en soi-même
comme une pensée revenue à sa source

le peintre ferme les yeux
le regard continue 

seul







la peinture monochrome n’est pas une fin


c’est 

une liturgie sans dogme
un rite d’allègement
une Annonciation renouvelée à chaque respiration



LITURGIE DU MONOCHROME

LDM

livre d’heures pour la couleur seule












Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

Libellés

" " (3x4) * & # 111 12 14 24 33T 3X3 4 5 64 64 fleurs de montagne 8 80fleurs A A; A.a.H A.L. A.L.P A.R7 A.S. A1 A10 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 AB ABDL Abécédaire Aboulafia Abréviations Abrüpt Abruzzo ACC Acker acronyme Actis Actualités ADBP Adorno ADR Adrénaline ADUMC Advaita Agamben Agenda AgnèsMartin Agrafe et boite Ainsité AIR Air du temps akasha Akhmatova AL Alain de Lille Alan Davies Albiach Alchimie Alechinsky Aleph ALF Alferi alien Alina Reyes ALTH AM Amande Ammons Amor fati AN Anagrammes Anaphore Anaximandre Anders André Breton André du Bouchet André Velter Andy Goldsworthy animal animation Annick Ranvier Annonciations Anthologie Antin David AP Aphaïa aphorismes Apollonios aporie Appelfeld Approche APUMM APZ Arago Aram Saroyan Arbres Archéopoésie ArgentOr Aristote Arp Arseguel Art sacré ARTHAUD AS ASDMI ASF Ashbery ASLEND Assez Astrologie Atlantide attente Aurélien Barrau Aurore Automne Auxméry AVB Avec Avent AW axiologie Axiomes Azam B B.Celerier Babel BABIL Bachmann Baies Baigaitu BAM Banal Bandeaux Barque Barré Barry Lopez Barthes Bashô Basque Basquin Bataille Battala BAZAR BDLE BDLF Beaufortain Beckett Beckford Benedetto Bénézet Benoît Labre Benveniste Bergounioux Bernstein bête Bhattacharya bibliographie Bibliothèques bientôt Bimot Binet bio biographie BioMobiles Biopsies Bishop BISSES1 Bivouac Blackburn Blaine Blanc Blanchot Blanqui Blaser Blau Duplessis Bleu Bobin Bochner Bohm boisflotté Bök bord de terre Borges Bouddha Bouthonnier Bouvier Bozier Brautigan Bretagne Bribes Briciole bricoleur Brisset Broodthaers Bruckner Bryen BSRM Butor Byron C C.C C.D.A C.E.T C.F. 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E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDJ EDLCDS EDLF Edmond Jabès EDO EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul EM Emmerson Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade ennui EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman Esnault ESPA Espace Espitallier essais ét été Etel Adnan ETLPDMP Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable Fadeur faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Fiction Films FiniSol Finkielkraut FIVE FL Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji Futur G.C.L. 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IA ici idéogrammatique IDLR IFE Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jankélévitch Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JDS JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou JELRLT Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov khôra Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kral Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.A.S L.D. L.R.des Forêts L.S L'EI La Croix La parole de l'autre La vie de la montagne labyrinthe lac Lacs LADR lafabrique Laforgue Lagopède LALELES Lamantin LAME Lapiaz Laporte Roger Larry Eigner latin Laugier Laurent Margantin LBA LCC LCD LCDI LCDJ LCDP LCI LCR LCS LD LDB LDLH LDM LDMC LDMH LDR LDS LDV Le Clézio Le Livre Le poème LEC LECDF LECLA Lectures LEDUI LEE Lee Ufan LEF légende Leibniz Leibovici Leili Anvar Lely lensball lepoète Les eaux Les empereurs Les fils Les oiseaux lesoi Lespiau Lessing Lettres Lev Rubinstein Lex1 lex2 lex3 lex5 lex7 lex8 Lexie LFDH LFDLP LFDP LFDRT LFMR LFQ LGD LGDE LGDFASP LGDLM LGDP LGPDB LGS LGTDLP LGVDLH LHDD LHS LIDT lieux Lieux-source lièvre Ligne7 lignes Lionel André éclats Lionel André éditions Lionel André encres Lionel André photographies Lionel André randonnées LIQV Lisa Cairns list listes livrelit LJDP LLDLI LLDME LLDO LLDP LLDQ LLL LMDDDLH LMDF LMDLE LMDM LMV LO LOAN LODL LOGOS lois London Lorand Gaspar Lorenzo Menoud Louise Bourgeois Louise Glück LPC LPDLE LPDP LPDS LPI LPM LQDLE LRDD LRDP LRDR LRDT LSDA LSDS LSDV LSMT LSNDLR LTDS LTO LTR LUELADC Lune Lupasco Lus & Mus LV; LVB.TDSDC LVDDP LVDT LVESO LVLTDLO LVMDE Lyn Hejinian Lynn Schwartz M M.Caron M.Craig-Martin M.S.M M.Trinité Ma Macedonio Fernandez Machado Maestri Maggiore Maïakovski Mains maintenant Mais Mallarmé Malrieux Mandalas Mandelstam MANEKINEKO Manganelli Manifeste Manon mantra Manuel Joseph Manzoni Map Marchand Marcheurs Marelle Marie Martin Ziegler Marx Masao Yamamoto masque Massera Matinaux Matsui Matta-Clarck Matton Mauguin maximes MBK MBO MC McCord MCH McLuhan MDA MDC MDLADLE MDLF MDOU MEC Mécanisme Méditations Meillassoux Mélusine mémoire Memories Menus Meraviglia Merci Mercredi Mercure Merton Thomas messages Mesure Métamorphoses Métaphysique Métis Metro MFRC MG Michon micro microcosme mieux Millet Milton Mina Loy Misrahi Miura ori MJNYCR MK monade Mondo Monostiques Monosyllabes Montagnes et Glaciers Montagnes poèmes Montaigne Montale Monteiro Moore Morris mot mots Moving mp3 MPUSPM MSerres MTAS murmure Murphy Murs et Fenêtres Muscle Musil Musique MWLG Mystères MZD N N.M Nabokov Nadja Nagarjuna Nagori Nancy Napoli Narnia Nassim Haramein Nathaniel Tarn Nature Nauman NDBDP NDDP NDLT Neiges Neil Mills Némésis Nerval neuf Nice Niedecker Nietzsche Nirupana NLJNLH NOBUO noeuds Noguez Noir nOmbres Nonnos Norge NOTEPAD Notes-Book Notes-Rapides Notifications NOUS noûs Nouveautés Novae Novalis Novarina NP NPhS NRSNPEM Nuages Nuits O.Pé Oberland objets Objets d'Amérique Oblomov Ockham Octaèdre ODIN ODSI œil OELDT Ogadine Olivier Cadiot OLR OM ON ondes Onfray onthologie Opalka Oph. 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SDM Sel selon SELP Seneca Sénèque Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos silenc SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski SLFDM soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufi Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès SUBHDLH Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso sutras Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos TC Tchékhov TDQ TDUESDS TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé Thoreau timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains translucide TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tunnel Tweets Twillight Typoésie u.p.d.d.v UCCDC UCDD UDP UJAAB UJAJS Ukraine ULDL ULDLLA Ulysse UMO UMP UN UNM unmot UPDS UPSA usura UVD V V.E V.I. 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