jeudi, novembre 06, 2025


la rivière coule vers la mer et emporte la mémoire du monde

phrase claire  syntaxe droite 

sens unique



musicalité et fluidité

La rivière coule vers la mer et murmure la mémoire du monde


on remplace emporte par murmure pour donner un mouvement sonore, 
pas seulement physique 
le sens commence à se diluer 

la rivière parle















glissements de mots

la rivière déroule la mer et s’enroule de mémoire-monde

les verbes se dédoublent : déroule / s’enroule
mémoire-monde devient un mot-valise   les deux concepts fusionnent
la syntaxe devient fluide sans logique fixe


néologismes et échos sonores

rêvrière murmère mermoire flot des songes sans rive ni retour

rêvrière = rêve + rivière nouveau mot
mermoire = mer + mémoire


disparition de la ponctuation rythme libre glissement d’un son à l’autre rêvrière / murmère / mermoire
le sens devient poétique, circulaire, polysémique : la rivière est un rêve la mer est mémoire la mémoire est mouvement

à la Joyce français

rêvrière 
murmère mermoire
eau vive des voix d’avant, 
qui roule et reroule les siècles 
sous ses syllabes 
d’onde


ici tout ondule 


  • rêvrière  rêve + rivière

  • mermoire  mer + mémoire


  • roule et reroule → le cycle joycien

  • syllabes d’onde → la langue elle-même devient liquide





le texte n’est plus descriptif  il est mouvement son et mythe


phrase claire narration simple

image sonore poésie douce

fusion des mots glissement de sens

néologismes rêve linguistique

musique totale pure expérience poétique
















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