elle souriait
amicalement aux vieilles
pierres
usées
dont le couchant n’éclairait plus que le faîte et qui à partir du moment où elles entraient dans cette zone ensoleillée adoucies par la lumière paraissaient tout d’un coup montées bien plus haut lointaines comme un chant repris en voix de tête une octave au-dessus
près de l'océan
c'est
le sens du vent que l'on ressent
nos inclinaisons y sont naturelles
on écoute
le chant du monde
le dos posé contre
les rayons du soleil
le visage frais et salé
les mains sèches
le sable millénaire entre
les doigts
tout s'écoule avec saveur
en pente