qu'
est-ce
qu'
un étang
plein de poissons
où chacune des parties de chacun des poissons
est encore pour sa part
pleine d'étangs
?
quel
rapport
y aurait-il
entre
un tel étang et la matière
qu'on a l'habitude de considérer comme
une sous-couche
indifférenciée inerte et morte qui reçoit
une succession de formes
?
ceci mis à part
est-il possible que des substances spirituelles
portant chacune en elle-même
une image de l'univers
dérivée de son propre fonds
puissent être
des miroirs de l'univers
?
cette ombre de possibilité
subsiste-t-elle toujours
si
en fin de compte
il n'existe rien au-delà des substances
miroitantes
?
voici des questions
qui se posent lors de toute lecture
de la Monadologie
de Leibniz
car
c'est bien lui
qui parle de la matière comme
d'
un étang magique
et qui voudrait faire jaillir
un monde
des réflexions intérieures
des monades
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