Grimdelwald
août 2025
souffle unique presque muet
rien
et pourtant tout chante
sept éclats sept respirations d’un même tout
germe
au centre du noir
un battement
le temps se souvient qu’il doit naître
souffle
la lumière se cherche dans son propre corps
elle glisse entre les doigts du vide
et se nomme vent
flamme
la pierre brûle sans se plaindre
le feu pense lentement
dans la matière qu’il oublie
eau
le reflet boit son image
la transparence devient mémoire
et toute source parle au ciel
chair
j’entends le monde dans ma paume
le sang compte les secondes
chaque battement est un dieu minuscule
ombre
rien ne disparaît
tout s’incline vers l’intérieur
où dort la forme du silence
retour
le cercle se ferme
mais il n’y a ni bord ni centre
seulement l’unité qui recommence à respirer

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