air
comme
une absence qui porte
l’invisible qui tient tout un passage ouvert
où
l’on ne laisse
que la forme de ce qui manque
vent
un passage insiste
ce qui s’ouvre sans voie
un pas du monde dans le monde
nous basculant
à peine
mais assez pour déplacer le lieu où l’on tient
souffle la trace d'un vivant qui s'efface
courant
comme
une direction qui s'invente
ce qui se lève avant le mot une clairière brève
dans le corps
où l’on avance sans savoir si c’est nous ou le monde
qui respire


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