vendredi, novembre 14, 2025


air 

comme 

une absence qui porte













l’invisible qui tient tout       un passage ouvert


où 

l’on ne laisse


que la forme de ce qui manque








vent 

un passage insiste





ce qui s’ouvre sans voie 

  

un pas du monde dans le monde
nous basculant 
à peine 


mais assez pour déplacer le lieu où l’on tient







souffle la trace d'un vivant qui s'efface


courant 

comme 

une direction qui s'invente



ce qui se lève avant le mot     une clairière brève
dans le corps


où l’on avance sans savoir si c’est nous ou le monde
qui respire












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