présences éloignées
sentiers fragiles
un passage sans traces
un sourire sur le vent
sur le ciel ou sur l’eau
l’instant se déplie
léger et incertain
le regard suit ce qui n’appartient à rien
et pourtant s’inscrit dans la mémoire du monde
la structure de l’allégorie est séquentielle
et narrative
elle avance par figures et correspondances
chaque image prépare la suivante
chaque fragment ouvre un détour
elle permet au langage de parler de lui-même
tout en disant l’autre
comme si en se dédoublant
le mot découvrait son ombre pensante
un signe
imperceptible
allume quelque chose
aux quatre points cardinaux
.
le rire
électrifié meurt au fond
d’
une allée vide
le vent s’y engouffre
comme pour raviver l’éclat éteint
mais rien ne répond
sinon le bruit sec d’un néon tremblant
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