vendredi, octobre 10, 2025

présences éloignées

sentiers fragiles


un passage sans traces

un sourire sur le vent

sur le ciel ou sur l’eau


l’instant se déplie

léger et incertain

le regard suit ce qui n’appartient à rien

et pourtant s’inscrit dans la mémoire du monde

















la structure de l’allégorie est séquentielle

et narrative


elle avance par figures et correspondances

chaque image prépare la suivante

chaque fragment ouvre un détour


elle permet au langage de parler de lui-même

tout en disant l’autre

comme si en se dédoublant

le mot découvrait son ombre pensante




un signe

imperceptible

allume quelque chose

aux quatre points cardinaux


.


le rire

électrifié meurt au fond

d’


une allée vide


le vent s’y engouffre

comme pour raviver l’éclat éteint

mais rien ne répond

sinon le bruit sec d’un néon tremblant



















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