une intensité fascinante
le temps est un feu qui me dévore mais je suis le feu
le temps comme force destructrice
Borges
décrit le temps comme un feu
métaphore puissante
il consume tout
nous efface
transforme nos souvenirs et nos corps
le temps est à la fois
implacable et insaisissable
une force que l’on subit
le feu intérieur
mais le mais je suis le feu renverse la perspective
le poète ne se laisse pas simplement consumer par le temps
il est lui-même force créatrice
intensité lumière mouvement
il participe au feu
il le prolonge
il le transforme en acte conscient
rencontre de la destruction et de la création
la phrase illustre
une vérité borgésienne
l’être humain est à la fois victime et auteur du temps
nous sommes consumés par l’écoulement et en même temps
nous incendions le monde par nos pensées,
nos mots
nos œuvres
la conscience humaine peut devenir
feu dans le feu,
la création
la poésie la réflexion
sont autant de flammes qui traversent et défient le temps
le temps me dévore
comme
un incendie silencieux
mais moi
je suis le feu
je brûle avec lui
dans ma flamme je traverse l’éternité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire