mardi, octobre 14, 2025

une intensité fascinante 

le temps est un feu qui me dévore mais je suis le feu

le temps comme force destructrice


Borges 

décrit le temps comme un feu

  

métaphore puissante 

il consume tout 

nous efface

transforme nos souvenirs et nos corps


















le temps est à la fois 

implacable et insaisissable 

une force que l’on subit


le feu intérieur

mais le  mais je suis le feu  renverse la perspective 


le poète ne se laisse pas simplement consumer par le temps

il est lui-même force créatrice 

intensité lumière mouvement

il participe au feu 

il le prolonge

il le transforme en acte conscient


rencontre de la destruction et de la création

la phrase illustre 

une vérité borgésienne 

l’être humain est à la fois victime et auteur du temps


nous sommes consumés par l’écoulement et en même temps 

nous incendions le monde par nos pensées, 

nos mots

nos œuvres


la conscience humaine peut devenir 

feu dans le feu,

la création

la poésie la réflexion

sont autant de flammes qui traversent et défient le temps




le temps me dévore

comme 

un incendie silencieux


mais moi 

je suis le feu 

je brûle avec lui

dans ma flamme je traverse l’éternité


























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