l’enfant regarde le ciel
comme
un opticien du mystère
chaque nuage est un phénomène
chaque silence
une note
le musicien secret
tient la clé de l’amour entre deux souffles
les instants se plient
s’inclinent
inflexion éternelle des moments
mouvement sans fin où se mêlent
la chair et le nombre
l’infini des mathématiques palpite derrière les paupières
la logique se fait imprévue comme
un éclair qui invente sa route
dans cette guerre douce entre le chaos et la clarté
naît l’harmonie
celle que l’on nomme
faute de mieux
la vie
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