je regardai le temps
il était sombre et effrayant à voir
j'entrai
dans le bateau et fermai ma porte
aux premières lueurs
de l'aurore
au-dessus
de l'horizon lointain
des profondeurs du ciel monte
un nuage noir
à l'intérieur le
Adad tonnait
devant lui marchait ses messagers
Shoullat et Hanish
ils avançaient et menaçaient
dans les montagnes et les plaines
Nergal arracha les piliers
Niourta fit éclater les barrages du ciel
Anounnaki portaient les flambeaux
de leur lueur
la terre s'enflammait
transformaient toute lumière
en obscurité
la vaste terre se brisait comme une jarre
les tempêtes du vent du sud se déchaînèrent et s'amplifièrent
elles couvraient même les sommets des montagnes
et massacraient les gens
comme dans une grande cohue le frère ne voyait plus son frère
les gens ne se distinguaient plus du ciel
les dieux mêmes s'épouvantaient de la clameur de ce déluge
ils s'enfuyaient devant eux
et montaient sur les plus hauts des cieux d'Anou vers le septième ciel
les dieux rampaient, accroupis comme des chiens hors du monde
Arourou criait comme une femme qui enfante: »
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