vendredi, novembre 24, 2023


je regardai le temps

il était sombre et effrayant à voir


j'entrai 

dans le bateau et fermai ma porte


aux premières lueurs 

de l'aurore 

au-dessus 

de l'horizon lointain

des profondeurs du ciel monte 

un nuage noir 

à l'intérieur le  






















Adad tonnait 

devant lui marchait ses messagers 

Shoullat et Hanish


ils avançaient et menaçaient 

dans les montagnes et les plaines


Nergal arracha les piliers

Niourta fit éclater les barrages du ciel

Anounnaki portaient les flambeaux


de leur lueur 

la terre s'enflammait

transformaient toute lumière 

en obscurité




la vaste terre se brisait comme une jarre

les tempêtes du vent du sud se déchaînèrent et s'amplifièrent

elles couvraient même les sommets des montagnes

et massacraient les gens


comme dans une grande cohue le frère ne voyait plus son frère

les gens ne se distinguaient plus du ciel

les dieux mêmes s'épouvantaient de la clameur de ce déluge


ils s'enfuyaient devant eux

et montaient sur les plus hauts des cieux d'Anou vers le septième ciel


les dieux rampaient, accroupis comme des chiens hors du monde


Arourou criait comme une femme qui enfante: »

















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire