un livre
comme
il est écrit à l'encre rouge en fin
de journal
impossible à fermer où tout demeure dit
en suspens
entre
deux espaces également impossibles
l'arbre le temps
l'autre temps
poème journal d'un poème
l'arbre le temps
une attente muette
la
distance
d'
un nom
unique parole
une femme passe
les bruits du soir
l'
ombre
et ses parfums
un arbre
une âme qui regarde
un ciel géométrique
un monde ...
toute
bouche est mensongère
si ce n'est
un baiser
qui saurait dire
où est le sang quel est le souffle
?
le
poète
occupe
un espace démesuré
la transparence
affleurement
de paroles sensibles
feuillages
qui bougent dans l'eau
*
aimer
ce n’est point
vouloir posséder ou saisir
quelqu’un
c’est
lui laisser être
celui qu’il a la puissance
de devenir
aimer
vouloir posséder saisir
laisser être
devenir
rien
n'est jamais dit
et toujours dire ce rien
le poème s'équivoque
il respire
dans
un vallon
coule
une rivière
la
ligne sinueuse et boisée
d'
une colline
une feuille d'observation
une rose
un chiffre
un non-signe
un tube de dentifrice
une heure de peine
la joie de la flamme
les jours d'une vie
la politesse du hasard
l'instant précis
la voix
la matière
ce qu' il y a de secret
une conversation
une représentation
n'est pas
une image
mais
une image
peut lui correspondre
grêlon caillou blanc
un infime caillou philosophal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire