jeudi, décembre 23, 2021



un livre



comme 
il est écrit à l'encre rouge en fin 
de journal



impossible à fermer où tout demeure dit

en suspens

entre

deux espaces également impossibles































l'arbre le temps

l'autre temps

poème  journal d'un poème

l'arbre le temps




une attente muette

la 
distance 
d'

un nom

unique parole



une femme passe

les bruits du soir

l'
ombre 
et ses parfums
 
un arbre

une âme qui regarde

un ciel géométrique


un monde ...

toute 
bouche est mensongère
si ce n'est

un baiser

qui saurait dire 
où est le sang quel est le souffle

?

le 
poète 
occupe

un espace démesuré

la transparence



affleurement 
de paroles sensibles

feuillages 
qui bougent dans l'eau



*


aimer

ce n’est point 

vouloir posséder ou saisir 

quelqu’un


c’est 

lui laisser être 

celui qu’il a la puissance 

de devenir  




aimer 

vouloir posséder saisir

laisser être

devenir





rien 

n'est jamais dit

et toujours dire ce rien


le poème s'équivoque

il respire





dans
un vallon 

coule 
une rivière



la 
ligne sinueuse et boisée 
d'

une colline





une feuille d'observation

une rose
un chiffre
un non-signe
un tube de dentifrice
une heure de peine
la joie de la flamme
les jours d'une vie
la politesse du hasard
l'instant précis
la voix
la matière
ce qu' il  y a de secret
une conversation


une représentation 
n'est pas 

une image

mais

une image 
peut lui correspondre

grêlon caillou blanc
un infime caillou philosophal 























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