chacun de nous
en contemplant sa propre histoire
ne se souvient-il pas qu'il a été successivement
quant à ses notions les plus importantes
théologien
dans son enfance
métaphysicien
dans sa jeunesse
physicien
dans sa virilité
?
ce qu'il y a à dire
en réalité
est à redire
inlassablement
où j'entrevois
l'espérance de la grâce
je retrouve
l'idolâtrie du travail certes mais aussi la malédiction d'un état vous condamnant à l'inerte
ce qui importe sans doute n'est pas le travail en soi mais le mouvement par où se déploie l'être qui n'est possible ni sans l'autre ni sans le monde dont soudainement on menace de vous priver et qu'il faudra bien réinventer
voici première manière de l'évacuer par un déni un peu méprisant qui ne satisfait pas pour autant
la tendance pèse qui nous incite à mettre du sens où il n'y en a pas de visible en tout cas de tenter de donner rétrospectivement quelque cohérence à nos démarches
nous
éprouvons tous
quelque difficulté à admettre la vanité
de nos existences
*
Vieil océan
tu es si puissant
que les hommes l'ont
appris à leurs propres dépens
ils
ont beau
employer toutes
les ressources de leur génie...
incapables de te
dominer
ils
ont trouvé leur
maître
Je te salue vieil océan!
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