mercredi, avril 29, 2020


chacun de nous

en contemplant sa propre histoire

ne se souvient-il pas qu'il a été successivement

quant à ses notions les plus importantes


théologien 
dans son enfance

métaphysicien 
dans sa jeunesse

physicien 
dans sa virilité 

?










ce qu'il y a à dire 
en réalité
est à redire
inlassablement

où j'entrevois 
l'espérance de la grâce













je retrouve 

l'idolâtrie du travail certes  mais aussi la malédiction d'un état vous condamnant à l'inerte 

ce qui importe  sans doute  n'est pas le travail en soi  mais le mouvement par où se déploie l'être qui n'est possible ni sans l'autre ni sans le monde dont soudainement on menace de vous priver et qu'il faudra bien réinventer

voici première manière de l'évacuer par un déni un peu méprisant qui ne satisfait pas pour autant

la tendance pèse  qui nous incite à mettre du sens où il n'y en a pas  de visible en tout cas de tenter de donner rétrospectivement quelque cohérence à nos démarches 

nous 
éprouvons tous 
quelque difficulté à admettre la vanité 
de nos existences 


*



Vieil océan 

tu es si puissant 
que les hommes l'ont
appris à leurs propres dépens 

ils
ont beau 
employer toutes
les ressources de leur génie... 

incapables de te 
dominer

ils
ont trouvé leur 
maître

Je te salue vieil océan!


































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