qu’ai-je
de commun avec lui
?
c’est à peine
si j’ai quelque chose de commun
avec moi-même
la clarté
du soleil radieux
le rond
de la voulte des cieux
il
recherche
le
nombre
de son mal ennuyeux
un malheureux destin
la
fortune cruelle
sa misérable vie
la mort
pour finir ses travaux
elle est
à la campagne,
dans la compagnie du vent
il y a
des arbres
des
linges sèchent
sur
un fil
tenus
par des crochets de
bois
et
des rafales du soleil
indifférentes à l’écoulement
du temps
il
n’est
jamais si heureux ni si malheureux
il
s’imagine
devrait-ce donc pas
aussi entrer en compte ce petit
instant si bref
soit-il
car
d’être long il n’a nul besoin
étant
un saut
c’est
une chose étrange
que
de devoir sauter
pour
retrouver
le sol sur lequel nous nous
trouvons
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