dimanche, avril 26, 2020


qu’ai-je 

de commun avec lui 



c’est à peine 

si j’ai quelque chose de commun 

avec moi-même 


















la clarté 
du soleil radieux

le rond 
de la voulte des cieux 

il 
recherche 
le 
nombre

le cours 
de son mal ennuyeux

un malheureux destin 

la 
fortune cruelle

sa misérable vie

la mort 
pour finir ses travaux




elle est 
à la campagne, 
dans la compagnie du vent

il y a 
des arbres

des 
linges sèchent 
sur 

un fil

tenus
par des crochets de 
bois


et 
des rafales du soleil 
indifférentes à l’écoulement 
du temps


il 

n’est 
jamais si heureux ni si malheureux 

il 
s’imagine





devrait-ce donc pas 
aussi entrer en compte ce petit
instant si bref 
soit-il

car 
d’être long il n’a nul besoin
étant

un saut 




c’est 

une chose étrange 

que 
de devoir sauter 
pour

retrouver 
le sol sur lequel nous nous 
trouvons
































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire