Chacun porte son vide
Où il peut
*
J’ai deux pieds
L’un patauge dans la boue
L’autre dans l’abîme
*
À l’orée de la liberté
L’herbe se fait haute
Parfumée
Tendre
Infranchissable
la parole qui me porte Poésie/Gallimard
*
il
commence à écrire
et choisit le pseudonyme de Paul Valet
expliquant en 1963 dans
un entretien
je ne suis pas libre d’écrire ce que j’écris. La pensée va au-delà de la parole et, pour exprimer ma pensée, il faut que je la soumette aux lois de la parole. Je suis donc le valet de la parole, le valet de la poésie. Et puis au Moyen Âge, un valet c’est un jeune homme chargé d’un noble service. C’est joli, non ?
Mirage Visages Image
Resterai-je toujours votre valet ?
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