mardi, mars 31, 2020




Chacun porte son vide 

Où il peut 


*

J’ai deux pieds 

L’un patauge dans la boue 

L’autre dans l’abîme 





*


À l’orée de la liberté
L’herbe se fait haute
Parfumée
Tendre
Infranchissable



la parole qui me porte  Poésie/Gallimard



*




il 
commence à écrire 
et choisit le pseudonyme de Paul Valet  
expliquant en 1963 dans 
un entretien 

je ne suis pas libre d’écrire ce que j’écris. La pensée va au-delà de la parole et, pour exprimer ma pensée, il faut que je la soumette aux lois de la parole. Je suis donc le valet de la parole, le valet de la poésie. Et puis au Moyen Âge, un valet c’est un jeune homme chargé d’un noble service. C’est joli, non ? 



Mirage Visages Image

Resterai-je toujours votre valet ?































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire