rien
ne ressemble plus à la nuit
que ce jour
bleu
l’œil
se perd d'abord
l'oreille
s'inquiète
l'intelligence s'éparpille
une tension
entre le discontinu
des fragments et le mouvement
qui unifie l'ensemble
le changement est contraire
à l'identité
j'entretiens
des rapports avec
des choses sans rapport
ma pensée
ma compréhension
ma vie
mes maîtrises
tout se joue là
quand
donc cette pensée est
venue
?
combien sont trompeuses les apparences
surtout quand elles se
superposent
superposition
sur
superposition
réflexion
sur
réflexion
je tente
de me délivrer
de la pensée dualiste
je
pense et
je
m'égare
je
pense et
je
m'éparpille
je
suis je
et
un seul
et
je
ne suis qu'à
peine
une pluralité
rêve et genèse
dans la circulation du sens
il y a
un jeu intense
de boucles
de rétroactions
la vie est
un genre littéraire
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